Une autre journée parfaite, soleil, nuages, et un peu de pluie.
Petite marche jusqu’à la galerie de l’Académie pour l’expo d’Anish Kapoor. Génial !
Dès l’entrée on voit cette oeuvre à la réalisation encore une fois parfaite.
À l’intérieur une série d’oeuvres impressionnantes et changeantes, une utilisation recherchée de matériaux et pigments nouveaux qui semblent être des trous absorbant toute lumière au point de faire disparaître les formes.
Mais à toutes ces pièces s’ajoutent d’autres oeuvres plus spontanées où l’auteur semble jouer à la guerre (« Shooting in the corner »), où un canon à tranches de saucissons de barbaque; on peut imaginer Kapoor en pleine performance, tirer cette matière rouge et visqueuse sur les murs, comme un enfant.
L’enfant sorti de la pièce ci-dessous qui réfère à sa mère. Titre et détails à venir.
Je me suis mis à numériser certaines oeuvres en 3D pour mieux saisir la forme ici évidente, mais parfois invisible par l’absorbante matière qui bouffe la lumière (encore ces nouveaux pigments) comme un véritable trou noir, ailleurs violet.
Ruelle après la pluie.
Autres oeuvres picturales et plus spontanées que les sculptures.
Un autre dégluti de mousse polyuréthane ?
Gouffre violet qui cache sa forme profonde:
L’Académie recèle aussi une foule d’oeuvres vénitiennes et classiques.
Et en retournant ves l’hôtel, sur la Place Saint-Marc, le St-Michel vainquant le dragon se détachait bien des nuages. Après un capuccino, et deux pour Nathalie, qui s’est en plus gâtée avec ce qu’elle affirme être le meilleur tiramisu de sa vie, pris dans un petit bouiboui typique qui tranche avec les boutiques ultra chics de D & G, Versace (une file), Cartier (un garde de sécurité), Saint-Laurent et cetera.
