11 septembre 2013

Bonjour Blogger !

Ça fait un bail que je n'ai pas mis les doigts ici...
Trop de facebook, de travail à l'atelier, d'occupations diverses.
Tant et si bien que l'été est presque déjà passé.
Et comme je disais quand j'étais jeune et drôle : " Et on s'étonne car déjà c'est l'automne".

Tout ce qu'on anticipe avec envie ou angoisse finit bien par arriver. Ou pas, mais à la fin on ne s'en souvient plus tellement.

M'enfin... Aujourd'hui, j'ai réussi à m'occuper de mes propres petits bidouillages, projets et délires.



Ci-dessus donc, un simple petit clip enregistré en temps réel. Pas si simple quand même puisqu'il s'agit de produire le son à partir de Reaktable sur iPad, de l'introduire dans Quartz Composer pour faire réagir les objets 3D filmés par la caméra de mon macbook et enregistrer le clip grâce à Quicktime qui reçoit l'image capturée grâce à GrabberRaster... Au début, pas moyen, finalement je me suis aperçu que je ne pouvais enregistrer quand un deuxième moniteur était branché...

J'en ai profité pour en faire quelques uns et je tenterai de mettre aussi les quelques photos pas trop mauvaises prises au cours de l'été.

Mais tant qu'à être là, qu'est-ce qui s'est passé cet été ?

Oui, on a reçu Tomiyuki Sakuta pour une résidence d'artiste de trois semaine. On a même organisé deux formations, une pour le projet GRAV-JEUNES qui s'est aussi terminé, l'autre pour les membres dont moi, qui ai par le fait même effectué un retour à l'eau forte, méthode traditionnelle japonaise comme dirait Tomiyuki.

Et j'ai même eu mon portrait effectué par le maître lui-même. "Scanner is warming up" qu'il dit...
Et voilà :

J'ai volontairement laissé le papier, histoire qu'on voit la frange, et assez bien le travail de "manière noire". À titre d'information...

Et voici même mes deux premières épreuves d'état, au perchlorure de fer sur matrice de cuivre :              

 C'est pas fini.

05 mars 2013

Bouteille à la neige

Bouteille à la mer... Comme je disais à un ami inquiété par mon précédent billet, j'écris pour moi, pour me souvenir, pour (me?) laisser une petite trace. Parfois je parle de la mort qui est toujours là, inéluctable, "tellement ordinaire" comme dit Serge Bouchard dans la nouvelle du chat dont je parle plus bas, ce n'est pas par esprit suicidaire, rassurez-vous. Je rame, avec vous, tentant de remonter la rivière.
Les gens s'inquiètent que leur identité soit découverte sur internet, ils devraient s'inquiéter d'être totalement invisibles, dérisoires poussières de lumière qui tentent de se rejoindre pour tracer une ligne claire dans la nuit. Quand un ami s'inquiète de mots écrits dans une nuit d'insomnie c'est un véritable miracle, seulement de s'être un instant retrouvé dans une mer de "gazouillis" de "like" et de "partager"...

Dans ces mois enneigés, gris de février, n'en finissant plus de mars, on espère retrouver la petite semence d'un autre printemps en soi. On ne veut pas en douter. "Délivrez-nous du mal", pas étonnant que ce "notre père" résonne si fort dans l'inconscient collectif, quelle autre prière peut mieux représenter l'espérance humaine.
Je lis par espoir, je cherche encore, tout résonne des craintes et des souffrances d'autrui et plus particulièrement de celles des amis et de tous ceux que j'aime.
Serge Bouchard, "C'était au temps des mammouths laineux", commence par de petites histoires nostalgico-drôles et tombe dans des histoires à faire peur : "La mort est un chat", j'espère que la fin sera plus douce...
Tout le long du livre j'entends la voix de ce mammouth laineux qui a déjà été un petit enfant...
Moi qui peine à lire plus de cinquante pages, j'ai dépassé mes limites trois fois en cherchant une semence pour ce printemps...

"Indignez-vous" de Stéphane Hessel est dans mes cordes, juste assez court pour confirmer mes propres indignations et effacer mes doutes en relevant les "Quatre Libertés de l'Atlantique :
"liberté de confession, liberté d'expression, liberté de vivre à l'abri de la peur, liberté de vivre à l'abri du besoin".
Roosevelt disait qu'elles étaient aussi nécessaire à l'humanité que "l'air, le soleil, le pain, le sel", c'était le 6 janvier 1941...
Où en est-on ?
Le clivage abyssal entre l'avidité des riches et la désespérance des pauvres se creuse dans un silence mat.

Et je balance avec "La leçon interrompue" d'Hermann Hesse, recueil de nouvelles.
J'en suis à la première : "Enfance"qui parle de prairie verdoyante et de recherche de souvenirs.
Je suis rassuré de lire que lui aussi a autant de difficulté que moi à retrouver quoi que ce soit à part des éclairs furtifs, souvenirs de souvenirs.
J'ai commencé les trois ouvrages en parallèle, c'est dire la soif de printemps.


Autrement, je me perds en visionnement de tutoriels d'une tonne de logiciels dans lesquels je m'éparpille: Groboto, quel nom... modélisation booléenne, générative et que sais-je? 
Je retourne à Quartz Composer, à Processing, à Structure Synth, je découvre VPT6, j'attends VUO, je perds la suite de mes idées, je surfe, je dilettante, je veux imprimer 2D, je voudrais graver, peindre, écrire, c'est trop long, je suis dispersé entre moi-même: 

Ars longa, vita brevis...


Vivement le printemps !



Cartographie du froid :


La vie est un "cutting board" :



"Ars longa, vita brevis, occasion praeceps, experimentum periculosum, iudicium difficile".

Librement traduit par wikipedia : "La vie est courte, la science interminable, l'opportunité fugace, l'expérimentation faillible, le jugement difficile" Hippocrate





07 février 2013

Quand je n'aurai plus froid sans toi...

Quand je n'aurai plus froid sans toi...
J'irai hanter le petit pont qui franchit la rivière.
Mon chant sera couvert par celui de la chute. 
Mais toi tu m'entendras j'espère...
Ou tu me verras dans l'écume de nuit.