29 août 2006

Hey Zimmy!

Just downloadé Modern Times, le dernier de Bobby D, the zimmy man, je n'ai pas encore tout écouté, mais je reconnais la même voix nasillarde, le même tempo, la même lenteur attentive. Je ne regrette pas l'achat, mon premier sur iTunes auquel je reproche encore un manque de précision locale un prosélitisme tout américain. Mais bon... j'ai cédé à l'appel de Bob Dylan. Blood in my eyes for You, Love Sick viennent avec l'achat du dernier cd et je les aime encore plus car je les connais et j'espère aimer autant les nouvelles tounes.Irais-je voir le show à Montréal. We'll see.

26 août 2006

aahh la nature

Je suis resté très étonné de cette image, ce papillon appelé hummingbird hawk moth (Macroglossum stellatarum) pousse l'imitation très loin, au point ou Darwin, la sélection naturelle, l'évolution des espèces semblent relever du miracle, car comment une espèce peut-elle évaluer, lentement, à travers une multitude de reproductions et de cycles vers une si parfaite imitation? Et au fond quel avantage ce papillon recherche-t-il à travers ce mimétisme? Les colibris sont ils moins souvent victimes des prédateurs? Ont-ils un accès privilégié à certaines espèces de fleurs? Mystère...

Don't worry, be Happy!

Hier, je ne sais pas ce qui m'a pris, ces trucs de sacré et de lieux de puissance me sont tombés je ne sais d'où... ça m'arrive parfois de divaguer là dessus...
Je veux un theremin et je vais en acheter un bientôt;o)...

25 août 2006

Hiéron

Lieu sacré, lieu de puissance. Comment en créer de nouveaux ? Comment concentrer les forces et énergies ?
Formes, géométries, rituels et tellurisme.
Comment nos ancêtres ont-ils reconnu les lieux empreints de force et de signification?
Comment faire naître un nouveau téménos? Comment précipiter les vibrations avec les intentions?
Est-ce que ce n'est pas la fonction des arts de concentrer les forces vibratoires, sonores, visuelles, pour permettre la création de portes vers les régions profondes de notre âme et de notre existence, seuls lieux de dépassement de notre dimension humaine et temporaire? Frappez les tambours, tracez les lignes! Établissez les limites, les pistes et les lieux. Célébrez les morts, les espoirs et les traces, les poèmes sacrés, les rites, chants de gorges, cris de feu, ultimes projection de ceux qui passent et laissent derrière eux, une échelle de Jacob pour remonter aux cieux.
L'homme est un lien entre l'humain et le surhumain, un pont sur l'abîme" F. Nietzsche

10 août 2006

Don't come knocking

Combien de chants d'oiseaux, combien de cris de loups.
Combien de souvenirs, de moments. "You're a double coward Howard!", un cadeau de Wim Wenders; comment accoucher d'un tel instant. Comment, être détaché, extrait, retiré ? Peut-on laisser traîner des traces de musique et prolonger pour d'autres la chanson du temps?
En éclairant la tête de Tim Roth..., Jessica Lange, viellie, mais encore allumée, Sam Shepard.
Comme Paris Texas ? jeunesse, délire, c'était hier, comment les aligner? Aujourd'hui. Reparti, du même instant, étiré, vers ce moment dont les absents auraient été enchantés.
Cinéma.

pleine lune d'août

Avez vous vu la pleine lune du mois d'août? Gonflée comme une outre, pâle et ambrée comme un souvenir caché derrière des souvenirs atomiques.
Avez vous vu les nuages, immenses choux-fleurs blancs, blottis derrière les édifices, défiant la nature, la pensée, les attentes. Renouvelant encore la réalité des choses en blanc de neige, de titanium, de plomb. Émerveillant le plus blasé des êtres, le plus fatigué des errants, il saura encore les reconnaître, pourtant les foules passent sans remarquer, et les aveugles conduisent leur voiture et s'arrêtent aux lumières. Souriez sans attendre, le moment passera vite, les éclairs de conscience seront vite évanouis, les instants se succèdent et au bout d'une vie on se souvient à peine, d'une soirée par mois, d'une seconde par année, mais en fermant les yeux ou en les ouvrant à peine, des phosphènes irisés représentent la vie, et on s'endort, ou s'éveille, heureux de ne pas être parti.

05 août 2006

connerie et co.

conneries
Cher Monsieur,
votre position, ou votre aplatventrisme, dans la crise palestino-israélienne ne me satisfait pas du tout.
Votre position ne correspond en rien aux attentes de la plupart des québécois et des canadiens, et surement pas à la mienne...
Les terroristes, peu importe leur provenance, leurs croyances religieuses ou politiques, sont les assassins d'enfants, de civils, et de toutes les personnes non-belliqueuses lésées et tuées comme dommages collatéraux. L'implication du Canada dans toute entreprise autre que la défense des démunis et des exploités m'offusque. Je refuse de partager le sang que vous avez sur les mains par collaboration avec les corporations, les sectes, religions, les regroupements, qui fomentent pour le profit et profitent impunément de meurtres d'innnocents. À qui profitent ces crimes? Aux marchands d'armes, de canons, de paranoia. Le crime ne justifie pas le crime.
J'ai honte pour vous et vos pairs et je prie pour la paix, le respect des droits humains, et la justice véritable.
Vous avez trahi ma confiance, et si la démocratie et la justice existent, oh utopie! Vous ne serez pas au pouvoir longtemps.
À bon entendeur. Salut!