25 décembre 2004

noelnoelnoel

Youpi!
Encore une fois noel, contre le froid, sur la glace, un petit excès, tout momentané, de chaleur humaine avant de passer à la prochaine année. Hiatus. La rencontre de deux voyelles, comme dans aérer, géant, et cetera. Une petite pause pis on repèse sur la gaz...Mais ce qu'il y a de bien, c'est la dose de nouveauté, de nouvelles musiques, de livres, de poignées de main, de baisers, de vêtements, de parfums, de souvenirs aussi. Et on repart, et la vie est belle et on va faire notre damned best. On peut espérer plus de paix, une évolution des valeurs fondamentales de la société et on peut aussi y travailler un peu. Et dans deux trois millénaires peut-être que tous les enfants du monde pourront avoir de l'eau potable, un toit, et le droit de vivre en paix.

Et d'ici l'an prochain je trouverai comment faire les trémas sur Noel.
C'est la grâce que je nous souhaite. Amen;o)

11 décembre 2004

De Existentia, au sujet de l'existence, probablement une éculubration

Au sujet de l'existence, de l'être, de l'êtreté, de l'êtreter, comme ils disent, "istigkeit" en allemand.
Sujet lourd s'il en est,l'être, la vie, vaut-elle la joie d'être vécue et le sens de cette vie et toutes ces possibles déviances, le pourquoi, le comment; la neige qui tombe sous les lumières jaunes et tous ses reflets, la première vraie chute de neige, ce soir, encore et pour la première fois, comme si de rien n'était.
Dehors, le bruit du vent, les frictions enneigées, les souffles gratuits et dérisoires, de la vie qui passe sans jamais savoir pourquoi.
Alors que faire? Certains marchent dans cette nuit, et s'enivrent de l'Air, du souffle qui les pénètre et les emporte; en tous cas, chacun profite de l'essentiel comme il peut, au mieux, à l'espoir.
"The Essential we all share..." comme disait Yoda.
Et pire, comme un gouffre qui nous emporte. Comment les autres vivent ils aussi tous, et tout ça? Et les milliards d'étrangers, et à chaque seconde, et dans les cent milliards de ville et qui eux aussi aspirent tous aussi à la joie. Tous ces pas feutrés.
Tous ces yeux fermés, qui puisent des profondeurs sans savoir ou aller.
Quel est l'autre mot aussi? "Ganzfeld", mild sensory isolation.
C'est ce qu'il y a dehors ce soir.

09 décembre 2004

workworkwork

Ça fait déjà plus de deux semaine que je travaille, contrat 40 heures semaines et plus à faire des textures pour un film de superhéros; c'est pas mal de boulot et tout une petite cuisine à assimiler, méchant pipeline comme on dit dans le métier, mon cerveau-lent a pas mal de difficulté à se farcir toute cette salade; compliqué en diable, pas tellement de peindre les textures dans photoshop ou même de déplier les coordonnées uv, mais tout le traintrain autour: work on asset, release asset, share etc. les aléas du petit logiciel propriétaire qui permet de ne pas se marcher sur les pieds, en l'occurence de ne pas écraser le travail des petits amis, vive Alien Brain... faut vraiment être maso et on y prend plaisir à la fin; comme je le disais à René aujourd'hui, j'aimerais bien savoir la distance que ma souris peut parcourir dans une journée, le nombre de clic, et de couics.
En tous cas c'est le premier soir ou je prends le temps de mettre quelques mots en blog. Rien de palpitant comme prose, c'est accordé, mais une vague évocation de ces belles journées de décembre (déjà) ou on n'a pas grand chose d'autre à faire que se les geler sur le coin de la rue ou d'Aller gagner sa croute. En effet, avec la glace je pourrais prendre mon élan et je me rendrais jusqu'au canal Lachine sur le cul, je travaille tout près;o)...