28 février 2006

Différences

"Dans Les Enfants du Paradis, les effets spéciaux, c'était Prévert" Jean Claude Brialy à Tout le Monde en Parle.

22 février 2006

erreurs de rendu

 

Il y a parfois des erreurs intéressantes.

HA

Hier j'ai reçu le message très triste d'une amie m'annonçant le décès de Gordon Sheppard, écrivain, photographe, cinéaste, auteur de Mr. Plum, et voisin du quartier Golden Square Mile où je vis depuis plus de quinze ans. J'ai habité une de ses maisons de la rue Peel pendant quelques années, on avait un arrangement, je décapais les boiseries pour payer une partie du loyer. Il était maniaque de la "patine", il fallait enlever toute la peinture sans endommager la surface du bois; un travail de moine; il voulait retaper ses deux maisons entièrement, leur redonner toute leur noblesse d'autrefois. J'ai toujours apprécié son attitude polie et ouverte. J'ai appris à le connaître mieux en voyant ses superbes photos, en visitant son laboratoire photo, c'est la première personne que je rencontrais qui était aussi née un 9 avril, il y avait déjà longtemps que je ne le croisais plus sur le pas de sa porte en remontant la rue, j'ai toujours voulu voir son film Eliza's Horoscope, il faudra bien que je le trouve, à la cinémathèque peut-être; je ne sais pas si je me taperais sa dernière brique: HA, qui semble très ardue, mais je réalise que c'est souvent quand quelqu'un s'en va qu'on peut évaluer sa présence.

Des fois

Des fois il faut se battre. Des fois y faut vraiment jouer sa carte. Des fois les larmes coulent mais on ne rit pas. On pense à ce qui suit. On pense à ses amis. Partis.

Si tu t'en vas, si tu t'en vas...un jour nous parlerons.

Et tu m'oublieras...

À l'annonce d'un décès, nous parlons d'amour comme autrefois.

16 février 2006

Blasé

On pense qu'on a tout vu. On voudrait nous en montrer plus. Si vous cherchez vous en trouverez encore, des dizaines de photos, des centaines de liens.
De quoi vous donner honte d'être humain.

Repaire

Il y a de ces jours ici, en février, où on ferait marmotte et on irait se coucher pour quelques semaines.
Tout ce que j'entends d'ici, c'est le vent qui tente de rentrer par toutes les fentes possibles, le bruit des voitures qui peinent à monter la rue enneigée, le ciel qui est gris depuis trois jours, oui, je l'entends lui aussi, c'est ça; si j'aimais le subway  (il y en a un dans l'édifice...) et les olympiques je pourrais rester ici jusqu'au printemps sans sortir.
Malgré tout, plein de choses passionantes, je tombe par hasard sur cet article du O'Reilly.net sur le Web 2.0, un buzzword, c'est sur, mais aussi de nouveaux concepts et patterns de design et de commerce qui s'imposent de plus en plus.
Le web évolue et se transforme, de nouveaux outils de communication remplacent les anciens mais on continue à patauger, les formats, les protocoles, les codecs... résultat des opérations, maintenant il faut faire quatre appels et trois courriels pour rejoindre quelqu'un.
Malgré tout ça, de beaux et presque nouveaux bidules se pointent, j'utilise Skype ces temps ci et je continue à trouver que les wikis, le podcasting, le vlogging et les téléphones de troisième génération sont des outils fantastiques et très prometteurs qui nous transformeront aussi en retour.

14 février 2006

repères


Si il y a quelque chose qui m'est difficile en gravure c'est la question des repères, autrement dit comment intervenir avec plusieurs plaques ou impressions qui se superposent et se complètent parfaitement. Le renversement du dessin à l'impression est aussi une des contraintes inhérentes à cette technique.
La combinaison du numérique avec le traditionnel (la presse) comporte les mêmes difficultés, des différences minimes dans la prise du papier par les imprimantes et le positionnement du papier sur les gabarits de la presse limitent la précision, le salissage du papier de type Arches ou BFK Rives est fréquent, bref c'est pas de la tarte.
Je dois aussi poursuivre des tests sur les paramètres d'impression sur papier mat, d'après ce que je vois une sursaturation des couleurs donnent de meilleurs résultats.

13 février 2006

Collemboles et insectes des neiges

Il y a quelques semaines déjà, j'avais remarqué avec surprise la présence d'une espèce intrigante d'insectes découverts en activité sur la neige à une température approchant le point de congélation. Voici un lien vers un clip de la bête en question.
Récemment et dans le même ordre d'idée Pierre nous faisait remarquer que la neige était poivrée de noir près de la maison. En s'approchant on se rend compte que ce n'est pas du poivre, ni des brindilles ou poussières, mais bien de petits insectes qui sautent comme des "puces de neige", d'ailleurs un de leurs noms usuels.
De retour à Montréal je recois un courriel de Maurice qui, de son côté, avait fait ses recherches et trouvailles: ce sont des collemboles! Ah...c'est beau la science.

Poursuivant ce fil je tombe sur un tout petit article dans la presse de samedi dernier.
L'article établit des liens d'influences subtiles entre un parasite du chat, qui tend à rendre les rats "suicidaires", mais qui transmis à l'homme semble altérer le comportement, rendant les femmes plus "kitten' et les hommes plus "matous", il peut causer différentes maladies et représente un danger particulier pour les femmes enceintes. Le parasite en question, un protozoaire, le "toxoplasme gondii" infecte semble-t-il une large proportion de la population (70%) française et mondiale dans des proportions similaires. Ça me fait penser aux symbiotes de Star Trek ou à d'autres types de dépendances et relations symbiotiques qui donnent froid dans le dos.