25 février 2009

Urbania

Très "stimulé";o) par l'intérêt du magazine Urbania, j'ai pris le temps de me promener à Montréal pour photographier quelques "devantures" de clubs d'effeuillage. Voici quelques-uns des résultats.
D'abord, le chic Café Cléopatre :

Et quelques détails affriolants : 
Drôlement faites les danseuses à gogo :

Un détail volant de la "fresque" du Supersex...

Avec buffet à volonté :


Et le très poétique Pussycorps :

Sans oublier Wanda's :

Faut que je retourne de nuit, ça met les néons en valeur...



18 février 2009

Urbania

J'ai reçu un commentaire "anonyme". Au début j'ai cru que c'était parce que j'avais écrit des énormités. Ça m'arrive. Je dis tout haut ce que je devrais penser tout bas... Je me sentais un peu coupable de mon précédent article, je pensais même corriger en douce, je sais, je devrais être plus respectueux, mais les politiciens, ces honorables, les conducteurs de suv, les fumeurs qui jettent leur mégots sur la rue comme si c'était leur grosse poubelle et les entreprises d'auto-congratulations céline et renéesques ont tendances à me faire sortir de mes gonds. 
Mais ce n'était pas ça, seulement un magazine qui me demandait un petit service.
J'écris habituellement pour moi-même, pour me souvenir de certains moments, et pour les rares amis qui me lisent avec recul. Je m'apercois qu'il y a d'autres lecteurs, alors je vais faire plus attention, je ne voudrais pas voir les crs ou la grc débarquer chez moi;o)

Bref, chers lecteurs et lectrices (voix radio-canada), voici le message à vous transmettre: 

Pour sa prochaine édition sur le sexe, Urbania est à la recherche de photos d’enseignes de bars de danseuses à travers tout le Québec. Les photographes (amateurs ou professionnels) peuvent nous faire parvenir leur photo à l’adresse suivante : sexe@urbania.ca. Cette dernière sera diffusée dans leur numéro printanier.

Si j'étais bon en html j'appliquerai un effet néon.
Et je suis content parce que c'est un excellent sujet, un excellent magazine que je ne fréquente pas assez, voyez, moi aussi je peux brown-noser;o)... Je pense que je vais faire quelques photos et leur envoyer, il y a toujours quelque chose de tellement touchant (et kitch) dans ces enseignes.

17 février 2009

Et en contraste

Barry Schwartz: The real crisis? We stopped being wise. Pour un changement de valeurs très nécessaire au pc.

Les petits esprits de notre temps

Quand les photos de joueurs de hockey font la première page du journal (La Presse, 17 février).
On se désabonne.

Quand un premier ministre se lave les mains du sort d'un enfant soldat (Négligence criminelle, Gil Courtemanche, Le Devoir, 15 février) et place ses pions menteurs (Pecaut et Gagliano) pour «couronner des artistes étrangers» (Odile Tremblay, Le Devoir, 15 février), mais qu'il investit 330 millions dans les simulateurs de vol, pendant que son ministre de la less culture is Moore, et serait bien mieux à sa place dans un rodéo que dans une manifestation culturelle.

Quand on veut reconstituer  des batailles sur les plaines d'Abraham pour bien remettre à sa place les peuples (French and Indian War) qui se démarquent trop au mauvais goût des tories. Je me souviens, et les autochtones aussi.

Quand le De Funès de la politique française, grand remetteur de médailles, embrasseur de W et autres rassembleurs se hausse sur ses ergots pour venir nous faire la leçon du sectarisme. Je vois qui est le pauv'con, il n'a pas la plotte à terre, mais la tête dans le cul.

Quand les directeurs d'institutions financières posent avec des tronches patibulaires (Le Devoir 15 février) pour nous faire porter le casque de la récession et nous faire pleurer tout en se mouchant dans leur parachute doré parce que leur abonnement aux 18 trous est remis en question. Il est temps de changer nos valeurs.

Quand la ministre des finances du Québec monte au front pour montrer ses gencives et rouleRencore  ses grands airs pour nous dire exactement le contraire de ce qu'elle disait avant les élections. Là aussi: «Blâme pas le gouvernement mais débarasse-toi en!»


05 février 2009

La femme française et les étoiles

La pièce basée sur un texte de Louis Aragon nous amène dans l'intimité d'une femme relisant les lettres d'un ex-amant suicidé. La sobriété de la mise en scène n'enlève rien à son efficacité, car dans ce petit Espace Libre, avec une économie de moyens: un miroir, une table, un écritoire, une lettre en flamme, on arrive à créer des images fortes, poétiques et parfois drôles. Elles sont portées par des textes modernes évoqués sans faute et renforcés par un acteur mime qui agit en contrepoint des phrases prononcées sans failles par la voix de Louise Marleau, belle et naturelle, jouant une femme déjà moderne qui réagit lit et commente, de lettre en lettre, exposant le fonds de ses pensées avec justesse et ironie, liant un brin de surréalisme à l'absurde d'une époque un peu guindée qui mais qui jouit de ses libertés.