17 février 2009

Les petits esprits de notre temps

Quand les photos de joueurs de hockey font la première page du journal (La Presse, 17 février).
On se désabonne.

Quand un premier ministre se lave les mains du sort d'un enfant soldat (Négligence criminelle, Gil Courtemanche, Le Devoir, 15 février) et place ses pions menteurs (Pecaut et Gagliano) pour «couronner des artistes étrangers» (Odile Tremblay, Le Devoir, 15 février), mais qu'il investit 330 millions dans les simulateurs de vol, pendant que son ministre de la less culture is Moore, et serait bien mieux à sa place dans un rodéo que dans une manifestation culturelle.

Quand on veut reconstituer  des batailles sur les plaines d'Abraham pour bien remettre à sa place les peuples (French and Indian War) qui se démarquent trop au mauvais goût des tories. Je me souviens, et les autochtones aussi.

Quand le De Funès de la politique française, grand remetteur de médailles, embrasseur de W et autres rassembleurs se hausse sur ses ergots pour venir nous faire la leçon du sectarisme. Je vois qui est le pauv'con, il n'a pas la plotte à terre, mais la tête dans le cul.

Quand les directeurs d'institutions financières posent avec des tronches patibulaires (Le Devoir 15 février) pour nous faire porter le casque de la récession et nous faire pleurer tout en se mouchant dans leur parachute doré parce que leur abonnement aux 18 trous est remis en question. Il est temps de changer nos valeurs.

Quand la ministre des finances du Québec monte au front pour montrer ses gencives et rouleRencore  ses grands airs pour nous dire exactement le contraire de ce qu'elle disait avant les élections. Là aussi: «Blâme pas le gouvernement mais débarasse-toi en!»