02 janvier 2006

006

Passé le jour de l'An à Val David. Bu le champagne, bien froid, presque sirupeux, à minuit, en raquettes, dans le champ près du sapin illuminé.
Fait, et refait le tracé des entrelacs, raccourcis et boucles entre les pistes au point d'en faire un labyrinthe.
Les lièvres ont fait de même, les renards les ont suivis; on reconnaît leurs pistes quand elles croisent les nôtres, leurs traces sont alignées sur la neige, elles apparaissent légères comme si ils ne faisaient qu'effleurer la neige, ils traversent les bois et se rendent on ne sait où; ils demeurent invisibles.

Une pause...





On repart; de retour en ville, c'est le deux du premier mois de l'an. Tout semble encore rouler au ralenti. Le ciel blanc se perd dans la neige, les arbres sont un peu givrés.