Sur les arts, la musique, des images, des photos, des liens, à partir de Montréal, de moi, sur la vie, la mienne, vers celle des autres, ici, ailleurs.
28 juin 2006
27 juin 2006
Information et pronétariat
Dans notre société, on a de plus en plus l'impression de se faire charrier. On dirait qu'un ordre grassement établi, nous farcit le crâne au profit des mieux nantis et des enfoirés de tout acabit, ils nous mènent par le bout du nez en nous faisant peur, en nous répétant les mêmes inepties, les mêmes rengaines. Mais on a de moins en moins confiance; leurs agents, les média de masse, nous présentent cette réalité déformée au détriment des vraies nouvelles de notre réalité et de nos intérêts réels. À contre courant, certaines tendances se dessinent, certains outils nous responsabilisent et nous équippent pour une vision plus adéquate de notre monde et une collaboration effective et constructive. C'est ce que j'ai trouvé en écoutant Joël de Rosnay présenter son livre et le site qui le transmet gratuitement grâce à une licence "creative commons". Je vous invite à visiter le site "pronetariat" et à lire le livre de Joël de Rosnay : La Révolte du Pronétariat, à me dire ce que vous en pensez et à me transmettre des informations qui vont dans le même sens.
26 juin 2006
Solstice
C'est le plein coeur de l'été. Foisonnant, luxuriant, onirique, unique. Ces moments d'été définissent la vie de chacun. Ce sont les pages indélébiles qui restent dans le livre d'une existence.
Le chant des grillons, des grenouilles, les lucioles qui traversent la nuit, les étoiles tracent leur chemin immuable.
Le chant des grillons, des grenouilles, les lucioles qui traversent la nuit, les étoiles tracent leur chemin immuable.
Aaaah la natoure!
C'est ça je deviens bestiolophiliaque maintenant, for the birds... pour les plantes, les larves, les insectes, les têtards. En fait, j'ai toujours été fasciné, Fabre de surface, Marie-Victorin des bords de mer, des sous-bois, des lacs et de leurs environs, à quatre pattes, sous les pierres, dans les flaques, à la loupe, ça ne s'améliore pas. Qui aime bien châtie bien. Surtout en ce moment que ça grouille de partout, que ça grimpe, ça nous boufferait entier si ça pouvait, côté cannibale, j'ai ma revanche, je parle surtout des moustiques, mouches noires, brulôts, mouches à chevreuil et leurs ami(e)s :
En contre-offensive, l'invention la plus jouissive de l'heure c'est la tapette électrique, (en fait c'est plutôt une raquette électrique, faut faire attention, parade de la fierté gaie oblige;o), quoi de plus satisfaisant, après des années de mois d'été à se faire poursuivre et harceler par ces bimoteurs à tête chercheuse que de les stopper en plein tournoiement hystérique, de les smasher sur la grille de la tapette électrifiée, ça fait un petit clac (merci les deux batteries AA) c'est pas un jouet, c'est écrit sur le paquet, on récite un petit mantra et on peut continuer à pêcher jusqu'à la prochaine.
Papillons
kalmias et ancolies
23 juin 2006
pour Jacques
«Il faudrait essayer d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple»
Jacques Prévert
Jacques Prévert
20 juin 2006
De retour à Montréal les Bains
Finalement, pas eu beaucoup de temps à Banff pour commenter le séjour, juste dire que c'est pur et propre, malgré quelques détritus laissés dans les bois, traces humaines toujours surprenantes dans un pareil sanctuaire naturel. Un peu pris goût à la dodge caravan blanche dont j'ai hérité au "national" de l'aéroport, ainsi qu'au "cruise control" et à la conduite pépère qui vont de pair. Souvenirs, souvenirs: le regard d'un porc-épic grignotant la peinture d'un abri pour affiche; le principal "photo material", les spermophiles de Banff, non, ce ne sont pas des maniaques sexuels, mais des écureuils terrestres peu farouches; le turquoise des lacs et des rivières laisse un petit coin bleu dans le cerveau; un ours noir traverse le lac Johnson à la nage, les touristes deviennent pas mal plus craintifs; les gens qui se saluent dans les sentiers: Hi, hi, hello... how are you? bonjour. Dans un détour de la piste, ma participation, à l'improviste, aux commentaires épiques d'un touriste québécois surplombant ses acolytes, en pleine vidéo-vacance: "Et ici on voit le lac Louise, et voilà le sentier qu'on va monter, et voilà Robert, Ginette et Andrée, et les épinettes..." moi j'ai ajouté: " et les corneilles..." Ils venaient de Chicoutimi. Quoi d'autre... le mont Norquay, monté presque tout en haut, quelle vue... j'ai serré un énorme pin, noueux, penché, arquebouté, depuis des siècles contre les vents, peut-être la réincarnation d'un vieil indien qui résiste encore, je l'imagine, l'hiver, il doit faire frais là haut.
Back in Mtl.
Après quelques jours à l'air frais des montagnes, le contraste avec Banff est assez humide: dès la sortie de l'aéroport, la course en taxi (le festival de la F1 approche, c'est le cas de le dire...), ça doit être un choc pour l'étranger en visite, on roule ici, pas de limite de vitesse, pas de pitié pour les piétons. Enlevez-vous ou finissez écrapoutis. Montréal sent l'alligator de Floride, on nage dans la foule comme des lamantins en basquettes. Drôle d'été ici à date, le ciel est gris, le fleuve est surement d'un autre vert que le lac Louise, mettre la clim ou suer jusqu'à l'hiver, voilà la question.
En attendant voilà quelques souvenirs banfistes: paysages, picas et co.
C'est ça un pica:
14 juin 2006
Banff, les wapitis, les pies et les pics
Quand on débarque à Calgary, avant d'arriver aux carrousels des bagages, une vieille dame portant chapeau de cowboy nous souhaite : "Welcome to Calgary" avec conviction, ensuite on attend. Sur la plate-forme qui surplombe les convoyeurs, il y a une installation : un mannequin assez rudimentaire, moderne?, au dessus duquel une pancarte dit: Arrivals 2006, juste à côté, big contraste, une charriotte en bois, avec un sac de café, des victuailles, des machins, au dessus, quelque chose comme : Kart arrival, 1800tranquille... illustre avec emphase l'arrivée des pionniers.
Ensuite, direction Banff, la route commence par de longues plaines verdoyantes, qui cèdent le pas au début des majestueuses rocheuses, et on arrive, tranquillement, (la limite de 110 est scrupuleusement respectée) aux Rocheuses, puis à la ville de Banff, étendue paresseusement au creux des montagnes aux pics enneigés. Surprise! la présence francophone est audible, à l'entrée du parc, on est reçu en français, dans les restaurants, plein de québécois venus travailler un été sont restés hypnotisés par la beauté des montagnes.
C'est vrai que c'est beau. Les japonais aussi aiment, ils débarquent par autobus entiers et se photographient en rafale. Dans les bois il y a des wapitis, et aussi des pies aux ailes bleutées. La Bow River coule en cascades d'un gris vert signe de la fonte des glaciers.
Les montagnes sont enfaîtées de nuages et ça sent l'épinette. Plus de détails demain, on va au Lac Louise.
Ensuite, direction Banff, la route commence par de longues plaines verdoyantes, qui cèdent le pas au début des majestueuses rocheuses, et on arrive, tranquillement, (la limite de 110 est scrupuleusement respectée) aux Rocheuses, puis à la ville de Banff, étendue paresseusement au creux des montagnes aux pics enneigés. Surprise! la présence francophone est audible, à l'entrée du parc, on est reçu en français, dans les restaurants, plein de québécois venus travailler un été sont restés hypnotisés par la beauté des montagnes.
C'est vrai que c'est beau. Les japonais aussi aiment, ils débarquent par autobus entiers et se photographient en rafale. Dans les bois il y a des wapitis, et aussi des pies aux ailes bleutées. La Bow River coule en cascades d'un gris vert signe de la fonte des glaciers.
Les montagnes sont enfaîtées de nuages et ça sent l'épinette. Plus de détails demain, on va au Lac Louise.
award et companie
Avant de partir pour Banff, je m'étais bien promis de terminer ce projet, fait très rapidement, mais quand même réfléchi (un peu...), c'est une proposition d'une statuette, de type "award" pour les arts et les affaires, qui serait réalisée par prototypage rapide, moulée, et ensuite coulée en douze copie. On verra bien. J'aurais aimé avoir le temps de la travailler beaucoup plus, les textures (quasi inexistantes) et la modélisation aurait pu être bien mieux, mais il fallait faire vite.
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