12 septembre 2025

De retour, entre Certaldo et Castelfiorentino

 Quel plaisir de se retrouver en haut de la côte de gravelle qui mène à Gli Oleandri, la maison de vacances où nous passerons finalement trois semaines. Nous ne verrons pas Luca, c’est un peu dommage mais la perpective d’avoir à se déplacer d’un stationnement hors les murs de la ville à l’apartement où nous devions habiter nous a considérablement refroidi, à notre demande Cristian nous a confirmé que la casa Il Feniele était disponible; nous sautons sur l’occasion. Nous sommes tellement bien ici.

La vue panoramique, c’est le moins qu’on puisse dire, est séduisante, enveloppante, la propriété en surplomb de presque tout offre toutes sortes d’éléments à découvrir: oliviers, chênes, grenadiers, figuiers et cetera sont remplis de fruits qui murissent en ce beau mois de septembre. Comment résister ?

Agréable aussi de connaître les,aires, les endroits où faire l’épicerie, les routes. Cristian nous a conseillé un endroit près de la mer de Ligurie, ce serait fantastique d’y passer un ou deux jours. 

De vraies vacances, dans un endroit idyllique, la farniente, en fait presque niente puisqu’on va quand même à la piscine, à la photo, à la découverte de la nature toscane qui inclut, lézards, pies bruyantes, insectes multicolores. Bref, le bonheur: s’éveiller au chant du coq, prendre le café en terrasse en laissant le regard se perdre au loin: les tours de San Giminiano, un autre village inconnu à plusieurs dizaines de kilomètres, un petit train qui passe sans bruit tant il est loin.

09 septembre 2025

6ième nuit à Florence

Demain, départ, cette fois pas pour la Vieccha casa mais pour une première au Fenile.

Taxi vers la voiture de location, 90 minutes de route vers le sud: Castelfiorentino ou Certaldo, c’est pas mal entre les deux.

Aujourd’hui longue marche vers le centre, retour chez Zecchi, mon magasin de matériel artistique; ai pas pu résister: acheté deux petits blocs de couleur aquarelle pour Nathalie, une autre pointe d’argent et des cartons traités à la céruse pour moi, aussi de la thérébentine de Venise, deux pointes sèches, des outils de sculpture pour argile ou cire

Retour côté jardin.







Et retour à l’apartement.


07 septembre 2025

La poule aux oeufs d’or…

 Est-elle bien morte ? Qui l’a tuée ? 

Crédit photo: Luigi Boccia.

En fait il s’agit probablement de plusieurs belles poules. 





 En voyage, ou à la maison on connaît ce qui nous plaît, ce qui fait qu’on revient,  qu’on sourit béatement à la nouvelle journée qui nous est offerte.

Quand reconnaît-on avoir tué notre poule ? Les gens ne sourient plus ou si peu. Des hordes de zombies parcourent les rues, téléphones « intelligents » à la main, à la queue leu leu, hagards aveugles à la beauté du monde qui les entoure, à la chance d’être vivants.

Florence est loin d’être morte, la résilience des florentins est inusable; ils sont passés à travers la peste noire, les invasions de barbares de diverses provenances, la méchanceté de certains vilains empereurs et despotes. Mais ils semblent fatigués, usés par les groupes de touristes suivant le guide fanion en main, américains énormes et avides d’or affiné. 

06 septembre 2025

Au troisième jour à Florence

Hier, succès total de notre première journée et visite du corridor Vasari; d’abord parce que nous sommes arrivés à temps, on a pu entrer aux Offices sans encombre, ensuite parce qu’une dame préposée au musée a quitté son poste et nous a gentiment fait sortir du musée pour passer par un raccourci par ascenseur vers le passage au D19 qui menait au corridor. Là deux personnes attendaient le petit groupe inscrit pour nous faire traverser le corridor.

Au départ rien de très spectaculaire à part l’idée que Cosme et son entourage prenait ce chemin pour se rendre au Palazzo Pitti, en s’arrêtant peut-être à la chapelle Felice.

Certaines vues du ponte Vecchio sont particulièrement belles, j’ai bien aimé celle du buste de Benvenuto Cellini, d’un peu plus haut, avec le pont de la Trinité plus loin, les nuages florentins surplombaient les eaux de l’Arno.















05 septembre 2025

Premier matin à Florence, 2025

 debout ce matin à Florence.

Tout va bien !

La clim fonctionne, Nathalie prend sa douche, on s’apprête à aller prendre un cappuccino avec un cornetto aux pistaches.

Nous avons déjà pris rendez-vous à notre restaurant préféré, les Bocadarno, Gerardo M’a gentiment reconnu quand je suis allé faire la réservation pour le souper de ce soir. Carlotta était toujours aussi jolie et affable. J’ai acheté une bouteille de vin.

Aujourd’hui, visite du corridor Vasari et retour OltrArno.

Seuls, les graffitis ont changé, et on remarque de nouveaux véhicules à touristes.




Tout va bien ! Andiamo !

13 août 2025

Alignement de planètes, pleine lune etc.

On espérait les Perséides, pas vu le bout de la queue d’une étoile filante.  

Mais quand même. Malgré le smog qui empêchait d’apercevoir la Côte de Kamouraska de l’autre côté du fleuve, le ciel a offert quelques perles: alignement de planètes à l’aube, Vénus et Jupiter, côte à côte,comme deux yeux brillants dans la nuit.


l’app Starsearch ma dit: Jupiter/Vénus et elles sont disparues.



La photo ne rend pas mais cet alignement de planètes valait vraiment le déplacement, du lit à la fenêtre, pour voir l’aurore « au doigts de rose » comme disait le poète.


Pavé de morue Atlantique, Chez Truchon.


La pleine lune d’août, (sturgeon moon) faisait sa fraîche, vue de la terrasse de Chez Truchon, table de choix à La Malbaie.


Ça doit être impressionnant de voguer sur le Saint-Laurent.



La Malbaie

Prendre la 138, monter descendre les côtes de Charlevoix.
Aller visiter les Jardins des Quatre-Vents.


Porte indienne de Mr. Cabot aux Jardins des Quatre-Vents.


Petit étang noirci à l’encre de seiche pour augmenter sa réflectivité et attrait esthétique.





#charlevoix, #lamalbaie

03 janvier 2025

Jean Cocteau au Musée Peggy Guggenheim, sept. 2024, Venise.

On dirait que plus ça va, moins ça va…
On parle sans arrêt des avancées de la technologie mais les pauvres mortels usagers que nous sommes ne cessent de se heurter aux limites des outils qui nous sont proposés.
On songe avec effroi ce que ça sera lorsque l’IA nous sera imposée et décidera de nous aider…
Ça ne finira pas (bien) comme dans le dernier Wallace et Gromit…

Bref, c’était une superbe exposition, très complète, avec vidéos et nombreuses oeuvres bien présentées.
Le lieu est évidemment magique et ce billet ne s’attarde pas non plus à la collection permanente du Musée de Peggy.



























De la série « Opium », illustration du livre Journal d’une désintoxication.