La scène médiatique est en train de changer radicalement; l'accélération des échanges et interconnexions ressemble de plus en plus à une ébullition, un milieu où les éléments se percutent de plus en plus vite en dégageant beaucoup d'énergie. Au coeur de cette bouilloire, internet, le web; les acteurs de cette révolution? Les individus. Les moteurs de cet essor? Les nouveaux outils de production (de type iLife ou web2.0: slide, sketchup, googledocs, tels que rassemblés dans le sein laboratoire de l'ogre google); les applications de diffusion en ligne de plus en plus performantes, reliés par des connecteurs plus rapides, à des processeurs qui ont depuis longtemps dépassé les besoins de la majorité des utilisateurs. Ce combo a permis de mettre en ligne des millions de bits and bytes d'information sous forme d'images, de sons, de vidéos, de pages en folie. Cette folie délicieuse s'appelle youtube, flickr, blogger, wiki, limewire, revver, BitTorrent, et provoque, et permet, la prolifération de matériel, de tags, de plus en plus hétéroclites, instructifs, et bizarres.
On arrive difficilement à faire une synthèse de ce chaos en perpétuel dépassement, mais on peut profiter de ce que ça nous offre pour le moment: le nouveau matériel d'Arcade Fire
avant sa sortie en magasin.