28 octobre 2006

Under attack


La semaine passée, dans la nuit de samedi, attaqué de plein fouet par un microbe, probablement from "outer space"... ou peut-être pas, et même possiblement un home-micro-organisme caché dans les tapis ou les murs, réveillé de sa torpeur par notre rénovation de la maison. J'avais pourtant passé une bonne soirée, bu du vin, profitant de la fin de semaine, samedi soir quoi... Ai-je abusé d'air frais à la fenêtre, who knows? En tous cas, j'ai été envahi, et quasi terrassé, par ce qui fut diagnostiqué mardi comme une pneumonie... une bonne pneumonie, comme me l'a confirmé ma charmante médecin en me montrant sur les radiographies les ravages qu'avaient entrepris ze microbes sur mon propre organisme dépassé par l'infection. Dimanche, j'étais ko. Je vous passe le détail des coloris de phlegme qui me sont passés par les bronches remplies d'envahisseurs. Lundi je frisais le 101 degrés de fièvre, une douleur irradiante me barrait le bas du dos. Malaaaade! J'ai essayé de lutter, même que mardi je faisais un essai de grattage de plancher, après une heure, en sueur, crachant le sang, je suis revenu à la raison et je suis allé au lit, j'y ai passé deux jours trop faible pour me lever. Moi qui n'ai pas eu de grippe depuis des années, qui n'ait pas vu de médecin depuis 35 ans, qui dort sous la pluie, sur les quais, qui observe les étoiles couché dans la neige. Kaput! Done! Recuit! Ich bin krank, je suis balade, plus de cerveau, plus de jambes. Pas faim, à peine le minimum de manger mou pimenté d'advil, une cure d'amaigrissement super efficace, à faire rêver les anorexiques... Si les antibiotiques n'existaient pas, je serais plus là. Ma fidèles compagne, ma famille, en renfort, en comités secrets;o), 911? hosto? clinique? Comme un zombie je me suis laissé mener à la clinique, masqué dès l'inscription, pour ne pas contaminer le petit groupe matinal qui attendait dès l'ouverture des portes, on me laissait toute la place, quand je toussais tout le monde se tassait d'une place. Je faisais le vide autour de moi. J'étais calamiteux.
J'espère pouvoir vous montrer mes propres radios, fort évocatrices. J'ai eu le temps de délirer en masse et même d'avoir l'idée d'un projet sur les prédateurs, ça viendra. Après deux jours de médicaments je me suis retrouvé, juste assez pour mesurer à quel point j'étais perdu. Alors je ne vous la souhaite pas. Et hier, j'ai regardé le dvd d'Ultraviolet avec un nouvel oeil. Je ferai plus attention, promis maman.