24 novembre 2005

50% des habitants de notre planète n'ont jamais touché un téléphone

Bas contraste dehors, tout est feutré par une nuée de particules, la neige remplit l'espace.

Un exemple et un signe de mondialisation qui me frappe et m'insulte: le iStore canadien... quand on y arrive, il n'y a pas un seul signe culturel distinctif, (à part, le petit drapeau canadien en bas de page), on nous sert le même fastfood insipide, le même impérialisme rouleau compresseur qui n'a jamais le temps de faire des distinctions; de fait sur toute la page, il n'y a aucun titre français de proposé... dans un pays bilingue, n'est ce pas un peu curieux...

Un plan du métro de montréal a été retrouvé sur un ordinateur islamiste, internet transmet trop de données et les gens pourraient réfléchir, et avoir de mauvaises intentions, les médias nous conservent ou tentent de nous conserver dans une douce branlette paranoide, quand ce ne sont pas les poulets qui nous apportent la crève, ce sont les agités du monde entier qui menacent notre sécurité. On nous barde de règles, de bons principes et de bons sentiments, on vante l'économie de marché et le commerce, c'est la richesse des uns, le pouvoir, la renommée. À travers tout ça, la flèche de la réalité transperce le quotidien de tous les individus, liés à la terre par leur humanité, attirés par l'espace, suspendus par la conscience. Cette flèche nous passe à travers toute la journée, la plupart du temps on ne la sent pas, on n'est trop occuppé à travailler ou fasciné par une activité quelconque, et par instants cours et saccadés on prend conscience de la flèche, on peut même apercevoir sa pointe et sentir ses plumes dans notre dos, on est transporté dans son élan vers une destinée.