Autre weekend de raku, d'observation du ciel, de soupers et de libations en bonne companie, de marche, de création de feu, de glace; Maurice a enlevé une planche du barrage pour vider le lac, la glace faisait déjà quelques pouces sur toute la surface; après quelques minutes de fort écoulement, des fissures sont apparues et bruyamment de grandes plaques se sont affaissées, faisant trembler le sol dans un bruit sourd. Sur la glace, il y avait aussi des plumes de frimas, comme des roses des sable de neige, des cristaux blancs fleuris et légers, des formes de glace qui dessinaient des aigles et qui laissaient filtrer des brumes le soir au dessus du ruisseau, la glace qui s'emparait de tout pour encore une saison, pour une longue sieste hivernale.
Le tout était enrobé d'un certain stress qui me venait de la réalisation des changements qui semblaient devoir se concrétiser; de fait, les astres s'alignaient, différentes possibilités de travail se profilaient, comment se sauver?;o) Non, jesuisunepersonneresponsableetjenemesauveraipas.
Demain je me lèverai à 06:30 et je serai dans le bus, cum populus, prospère le prolétaire, pour aller gagner ma croute, et c'est très bien ainsi; ça m'apprendra, à apprécier encore mieux mes temps libres; mais je me suis rendu compte aussi que ma petite tranquilité en prendrait un coup, tant mieux aussi. Merci. Y'a pas de quoi...
Mais enfin, il y a quand même ces cycles évidents et inéluctables qui nous charrient, et ils sont souvent reliés au travail, le travail détermine souvent nos déplacements quotidiens, notre milieu de vie, et la qualité de notre vie, on accepte ça de bonne grâce, la plupart n'ont pas de choix... on fait au mieux.
En même temps, l'esprit du temps; UU reporté au pouvoir, la mort de Yasser Arafat, les séquences de meurtres libérateurs en Irak, départ de Colin P, arrivée de C. Rice, what the hell? snafu...(situation normal, all fucked up). Ils ont mis un satellite autour de la lune, le verra-t-on au télescope? Ils ont peut-être découvert l'Atlantide, on verra... En haut, en bas, on creuse, mais en dedans, pas tellement.
Sur les arts, la musique, des images, des photos, des liens, à partir de Montréal, de moi, sur la vie, la mienne, vers celle des autres, ici, ailleurs.
17 novembre 2004
10 novembre 2004
Omens
"According to my reading of the astrological omens, you too will soon discover an old valuable that will ultimately bring you good fortune."
mon horoscope de Rob Bresny de cette semaine: http://freewillastrology.com/horoscopes/aries.html
Il paraît que notre intérêt pour les horoscopes s'explique par le fait que c'est la seule chose dans le journal qui nous concerne nous; on n'y croit pas vraiment mais ça nous berce de l'illusion que des forces obscures et indépendantes de notre volonté tissent des perspectives chatoyantes, ça relaxe, on se sent moins obligé de tout faire soi même;o)
Durant certaines périodes il ne se passe rien, enfin, presque rien, des événements se succèdent en suite de matins et de semaines languides, en saisons, en passages fondus et tellement intimement enchaînés que rien ne dépasse vraiment, et qu'on pourrait croire que ça va durer toujours.
Pourtant, parfois les astres s'alignent et dessinent des destins; peut-être est-ce nous qui nous alignons aussi, comme dans une danse rituelle et atomique qui nous permet de changer de phase, nos rites de passage suivent les saisons et nous perdons bien des feuilles avant de porter des fruits, ouah... je poête...c'est l'automne qui fait ça...
mon horoscope de Rob Bresny de cette semaine: http://freewillastrology.com/horoscopes/aries.html
Il paraît que notre intérêt pour les horoscopes s'explique par le fait que c'est la seule chose dans le journal qui nous concerne nous; on n'y croit pas vraiment mais ça nous berce de l'illusion que des forces obscures et indépendantes de notre volonté tissent des perspectives chatoyantes, ça relaxe, on se sent moins obligé de tout faire soi même;o)
Durant certaines périodes il ne se passe rien, enfin, presque rien, des événements se succèdent en suite de matins et de semaines languides, en saisons, en passages fondus et tellement intimement enchaînés que rien ne dépasse vraiment, et qu'on pourrait croire que ça va durer toujours.
Pourtant, parfois les astres s'alignent et dessinent des destins; peut-être est-ce nous qui nous alignons aussi, comme dans une danse rituelle et atomique qui nous permet de changer de phase, nos rites de passage suivent les saisons et nous perdons bien des feuilles avant de porter des fruits, ouah... je poête...c'est l'automne qui fait ça...
08 novembre 2004
Fin de semaine à Val David
C'est encore une fois lundi. Fait beau. De retour d'une belle fin de semaine tranquille.
Vendredi soir en arrivant à VD, en fait en montant la côte du Mont Sauvage, stupeur! ( on a pas encore les pneus d'hiver)de la neige!... et pas deux trois flocons, mais bien deux trois pouces au sol, avec un air de vouloir y rester. Combat avec le cadenas de la chaîne de l'entrée; j'ai du entrer dans la maison et aller chercher un marteau pour défaire la chaîne et garer la voiture; une fois à l'intérieur, étape cruciale pour ménager la sensibilité de Nathalie: retirer subreptissement les cadavres des deux mulots qui gisent dans la cuisine; je garde mes gants... je les détache de la trappe...c'est dégueulasse, mais il faut ce qu'il faut si on ne veut pas être envahis par les bestioles; une, c'est joli mais une douzaine de souris qui se promènent entre les murs et dans les armoires de cuisine c'est moins charmant. Bref, en quinze minutes, la maison est chaude, le feu de foyer crépite, on met les ailes de pintades à rôtir au four et on débouche le vin. On est arrivés et bien content d'être au chaud. Je suis sorti plus tard, ciel couvert, pas d'étoiles; de l'autre coté du chemin, le lac est presqu'entièrement couvert de glace.
Samedi matin, au réveil, on constate éblouis, que c'est bien vrai, il y en a partout, c'est l'hiver ici, il fait "frette et blanc"; sur le lac, deux canards becs-scie profitent des portions de lac non gelées pour plonger dans l'eau glacée comme si de rien n'était.
La nuit de samedi était froide et claire, j'ai pu poser le pbook sur le toit de la voiture et observer les étoiles; coté nord, comme d'hab, la grande ourse s'étire, Dubhe est droit devant, Capella brille juste au dessus de la montagne et se mire dans le lac, découverte de néophyte: je repère les Pléiades juste à sa droite. Il faisait pas chaud, le pbook repose sur un petit coussin, lui, et j'ai du sortir une rallonge électrique, la batterie ne durerait pas une heure par ce froid, même mon verre de vin commence à givrer... lui aussi.
Le lendemain, vidéo, capture de différents points de vue, entre autres, une séquence assez intéressante, je crois, d'un remous circulaire dans les chutes, je pense l'utiliser en boucle, appliqué en texture à la surface d'une vasque dans la scène 3D de Manjushri.
Sinon, aujourd'hui il fait beau et il n'y a pas de neige à Mtl.
Vendredi soir en arrivant à VD, en fait en montant la côte du Mont Sauvage, stupeur! ( on a pas encore les pneus d'hiver)de la neige!... et pas deux trois flocons, mais bien deux trois pouces au sol, avec un air de vouloir y rester. Combat avec le cadenas de la chaîne de l'entrée; j'ai du entrer dans la maison et aller chercher un marteau pour défaire la chaîne et garer la voiture; une fois à l'intérieur, étape cruciale pour ménager la sensibilité de Nathalie: retirer subreptissement les cadavres des deux mulots qui gisent dans la cuisine; je garde mes gants... je les détache de la trappe...c'est dégueulasse, mais il faut ce qu'il faut si on ne veut pas être envahis par les bestioles; une, c'est joli mais une douzaine de souris qui se promènent entre les murs et dans les armoires de cuisine c'est moins charmant. Bref, en quinze minutes, la maison est chaude, le feu de foyer crépite, on met les ailes de pintades à rôtir au four et on débouche le vin. On est arrivés et bien content d'être au chaud. Je suis sorti plus tard, ciel couvert, pas d'étoiles; de l'autre coté du chemin, le lac est presqu'entièrement couvert de glace.
Samedi matin, au réveil, on constate éblouis, que c'est bien vrai, il y en a partout, c'est l'hiver ici, il fait "frette et blanc"; sur le lac, deux canards becs-scie profitent des portions de lac non gelées pour plonger dans l'eau glacée comme si de rien n'était.
La nuit de samedi était froide et claire, j'ai pu poser le pbook sur le toit de la voiture et observer les étoiles; coté nord, comme d'hab, la grande ourse s'étire, Dubhe est droit devant, Capella brille juste au dessus de la montagne et se mire dans le lac, découverte de néophyte: je repère les Pléiades juste à sa droite. Il faisait pas chaud, le pbook repose sur un petit coussin, lui, et j'ai du sortir une rallonge électrique, la batterie ne durerait pas une heure par ce froid, même mon verre de vin commence à givrer... lui aussi.
Le lendemain, vidéo, capture de différents points de vue, entre autres, une séquence assez intéressante, je crois, d'un remous circulaire dans les chutes, je pense l'utiliser en boucle, appliqué en texture à la surface d'une vasque dans la scène 3D de Manjushri.
Sinon, aujourd'hui il fait beau et il n'y a pas de neige à Mtl.
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