Retour de Circa. Content d'avoir vu une excellente expo. Derouin transperce vraiment toutes les notions de gravure, collage et monotype avec une série d'oeuvres ludiques d'une religiosité réinventée. Tout y est, transparence, graphisme, encre, hiéroglyphes transculturels.
Il ne faut pas manquer de s'arrêter aussi dans la petite galerie pour voir l'oeuvre (in media res... terra incognita, traduction rapide: "dans la chose médiatique, une terre inconnue...) de Marie-Claude Vallerand, une sorte de macro-vidéographie qui suggère le temps réel en nano-vision.
Toujours écouter les suggestions de votre grand-frère si vous avez la chance d'en avoir un. Je suis allé au 5ième voir le travail truculent de Denis Rousseau à la galerie Joyce Yahouda. Y-est-il question de sexe, de technologie, ... de biologie, de tout ça et plus probablement. En tous cas ça bouge, parfois ça gigote, et parfois les formes naturelles et spiralées sont fixées dans la porcelaine, sur le papier pour témoigner d'une recherche active et profonde.
Le temps manque pour dire tout ce qui se passe aux différents étages du Belgo, il était 17:00 et nous sommes passés vite en jetant un oeil à travers certaines grilles déjà fermées mais j'ai vu et gardé en tête de larges impressions et photographies et le souvenir des gravures présentées chez ARPRIM pour le prix Albert Dumouchel. Le Belgo est un joyau aux richesses offertes sans frais, suffit de se donner la joie d'y aller.