23 avril 2008

printemps

Frappés de plein fouet par le soleil qui nous relève de l'hiver comme des brins d'herbe aplatis par la neige on se perd à rêver de paix et d'harmonie estivale. 
Mais que dire quand ces jours-ci Montréal change de tête après la longue léthargie hivernale : que malheureusement des morons surdosés de testostérone profitent des efforts de la sainte flanelle pour nous faire honte et retourner au néanderthal ; que d'autres ont déjà tabassé deux ontariens qui avaient proféré des stupidités mais pas au point d'être piétinés, que ces incidents suivent la piteuse performance d'un autre jackass, petit roy, gardien de but au cerveau de puck, que ce n'est pas étonnant, mais héréditaire pour con génital, et inquiétant tout de même de voir qu'ils sont si nombreux à vouloir de la casse, de la violence gratuite et du délire assasin. Je ne mettrai pas de lien vers ces déferlements d'idiots en galère... ceux qui veulent s'en gaver trouveront facilement le chemin vers ces épanchements qui sentent le vomi.
Mais allez plutôt voir cet excellent spectacle de Portishead en ligne, ou lisez cette entrevue de Meats Meier, et pensez au mois de mai qui s'en vient et ce sera le mois de l'art imprimé, tout un lot d'événements dont PopUp auquel je participe. 
J'ai commencé à lire "La double vie de Vermeer" de Luigi Guarnieri, acheté à la librairie Monet, le joyau culturel de Cartierville, ce roman détaille la vie de Han Van Meegeren, accusé de haute trahison et célèbre faussaire de Vermeer, très intéressant pour quiconque aime la peinture, on y discute beaucoup de la passion du beau, de la relative valeur des oeuvres, et de la critique.