De temps en temps, le domaine de la production de jeux vidéos revient m'intéresser. Comme un vieil article de Gamasutra, ou le souvenir d'une conférence de Will Wright ou de Peter Molineux. Grâce à cette industrie dont l'essor ne cesse de croître, les limites informatiques et créatives sont poussées au maximum. De fait les dimensions d'interactivité, d'immersion, de jouabilité, inhérentes à la production de jeux, représentent en retour une quantité impressionnante de données et d'expertises reliées à ces informations. Gérer les données qu'implique la production d'un jeu de troisième génération est un défi d'une taille colossale qui a évolué jusqu'à devenir un art dont les sommets sont encore à venir.
En ce moment c'est GDC (Game Developers Conference) à San Francisco, les nouvelles technologies émergent entre le vaporware les consoles, les prototypes de jeux et les outils et giszmos en tous genres. Le nouveau bidule de contrôle mental des commandes d'un jeu présenté par le Epoc et la companie Emotiv Systems est une de ces nouvelles technologie qui laisse songeur quant à ses possibilités mais aussi quant à ses conséquences. On deviendra tôt ou tard des cyborgs, par nanotechnologie, sciences de l'information, robotique, au rythme ou vont les choses, c'est inévitable, limite déjà fait; mais comment évolueront les hybrides nés de ces nouvelles technologies? Par essais et erreurs. Quand on pourra activer, lumières, commandes, faire un copier-coller-envoyer, voire transmettre idées, images par la pensée, quel usage ferons-nous de ces capacités? Encore utopique ? On verra. Mais je serais curieux d'essayer ce casque, mais pas pour jouer à Quake en ligne.