23 mai 2024

Re-Florence, c’est pas triste, au contraire.


Ici, le miracle se poursuit, chaque jour, chaque matin, les foules se présententen essaims, en groupes guidés, zombifiés.
Les locauxauscultent les auspices, prient les manes, boivent un espresso.

Nous cherchons les traces de Cellini, de Michel-Ange, de Léon.
Dans les fourrés du bord de l’Arno les troglodytes et les rossignols philomèles jouent les Roméos pour des Juliettes de passage. L’eau coule doucement d’un ponte à l’autre.
Business as usual.



Dans les musées, stoïques les artéfacts font leur boulot, sans effort, à travers les siècles ils nous nargue t par leur pérennité.







Les merles noirs nous toisent, mais restent cois, gardant leurs chants nuptiaux pour les belles des futaies.









On croit rêver.

 

08 mai 2024

Plus ça va…

Le printemps est revenu, imprévisible, impermanent, magique, vert et coloré.

Je poursuis mes tests de patine sur bronze, en fait, je frotte, je brunis, je cire, je rehausse.

Mes petites pièces imparfaites, au fur et à mesure des interventions révèlent des détails cryptiques et poétiques.

On pourrait passer des anéées sur de petites sculptures de bronze, à les patiner, les sabler, les brunir, le repatiner,,, on ontiendrait des milliers de résultats différents.

Trouvailles simples sur les patines à froid: c’est de la chimie basique (pun), cuivre, zinc, et substances acides réagissent rapidement, à suivre.


#sculpture, #patine, #bronze, #art, #cireperdue, #fonderie