Sur les arts, la musique, des images, des photos, des liens, à partir de Montréal, de moi, sur la vie, la mienne, vers celle des autres, ici, ailleurs.
31 décembre 2009
26 décembre 2009
Avatar
Je suis allé voir Avatar cette semaine. La version 3D, avec les lunettes.
J'avais certaines appréhensions quant à la technologie employée et à la fatigue causée par le visionnement d'un long métrage en stéréoscopie. De fait même maintenant, même avec les améliorations apportées à la technologie, porter des lunettes et forcer son cerveau à s'immerger dans un univers 3D équivaut à faire une longue séance de "pushups" avec les yeux. Lorsque j'ai vu Adventures in Animation ou d'autres réalisation IMAX et autres 3D j'étais presque visuellement épuisé après 15 minutes.
Avatar repousse donc toutes les limites du genre, puisqu'on en sort en effet épuisé, mais aussi ébloui. Après trois heures d'immersion quasi-totale.
On voudrait rester sur Pandora.
On voudrait que les américains, en fait une quelconque coalition humaine post-onusienne, n'y ai jamais mis les pieds.
Dire que la qualité graphique est ahurissante est un euphémisme. Le travail effectué sur la création des personnages, des environnements, des créatures atteint une qualité, une véracité et une inventivité qui redéfinit les sommets de la cinématographie du genre.
Star Wars et Star Trek en deviennent ridicules et vont rejoindre Monsieur Patate et le cyclope du Septième Voyage de Sinbad dans le garde-robe de l'histoire des effets spéciaux.
En fait Avatar est une fenêtre sur le futur. Le futur de la technologie où les ordinateurs sont partout, mais absents. Où la beauté de la réalité graphique est imaginée et augmentée. Où les interfaces robotiques, graphiques, et mêmes organiques s'inspirent de la science-fiction mais aussi de la biologie, de la génétique et de l'évolution des espèces. Avatar nous montre le futur possible d'une autre planète qu'on espère arriver à éviter sur terre. La beauté symbiotique d'un monde qu'on n'arrive plus à percevoir ici sans psychotropes est rendue perceptible grâce au cinéma poussé à son apogée technique.
Évidemment rien n'est parfait, l'idée générale du scénario tombe bien évidemment dans le cliché américain où les grosses explosions éclipsent la beauté du monde, où la lutte entre les brutes et la nature est encore nécessaire pour rehausser le rythme cardiaque et la vente de popcorn. Mais certaines minutes de cette épopée transcorporelle atteignent des dimensions oniriques et nous transforment en Icare assis, les yeux écarquillés et asséchés, surpris d'émerger dans la réalité.
J'avais certaines appréhensions quant à la technologie employée et à la fatigue causée par le visionnement d'un long métrage en stéréoscopie. De fait même maintenant, même avec les améliorations apportées à la technologie, porter des lunettes et forcer son cerveau à s'immerger dans un univers 3D équivaut à faire une longue séance de "pushups" avec les yeux. Lorsque j'ai vu Adventures in Animation ou d'autres réalisation IMAX et autres 3D j'étais presque visuellement épuisé après 15 minutes.
Avatar repousse donc toutes les limites du genre, puisqu'on en sort en effet épuisé, mais aussi ébloui. Après trois heures d'immersion quasi-totale.
On voudrait rester sur Pandora.
On voudrait que les américains, en fait une quelconque coalition humaine post-onusienne, n'y ai jamais mis les pieds.
Dire que la qualité graphique est ahurissante est un euphémisme. Le travail effectué sur la création des personnages, des environnements, des créatures atteint une qualité, une véracité et une inventivité qui redéfinit les sommets de la cinématographie du genre.
Star Wars et Star Trek en deviennent ridicules et vont rejoindre Monsieur Patate et le cyclope du Septième Voyage de Sinbad dans le garde-robe de l'histoire des effets spéciaux.
En fait Avatar est une fenêtre sur le futur. Le futur de la technologie où les ordinateurs sont partout, mais absents. Où la beauté de la réalité graphique est imaginée et augmentée. Où les interfaces robotiques, graphiques, et mêmes organiques s'inspirent de la science-fiction mais aussi de la biologie, de la génétique et de l'évolution des espèces. Avatar nous montre le futur possible d'une autre planète qu'on espère arriver à éviter sur terre. La beauté symbiotique d'un monde qu'on n'arrive plus à percevoir ici sans psychotropes est rendue perceptible grâce au cinéma poussé à son apogée technique.
Évidemment rien n'est parfait, l'idée générale du scénario tombe bien évidemment dans le cliché américain où les grosses explosions éclipsent la beauté du monde, où la lutte entre les brutes et la nature est encore nécessaire pour rehausser le rythme cardiaque et la vente de popcorn. Mais certaines minutes de cette épopée transcorporelle atteignent des dimensions oniriques et nous transforment en Icare assis, les yeux écarquillés et asséchés, surpris d'émerger dans la réalité.
20 décembre 2009
09 décembre 2009
1st sketch in SketchBook Mobile
Mon premier dessin sur sketchbook mobile, fait sur mon iPod touch.
L'application fonctionne vraiment bien, permet jusqu'@ 3 couches,
plusieurs sortes de pinceaux: airbrush, miroir, etc. Permet aussi de
sauver en .psd ou en mode "flattened" en .png et aussi de sauver dans
la Galerie.
L'application fonctionne vraiment bien, permet jusqu'@ 3 couches,
plusieurs sortes de pinceaux: airbrush, miroir, etc. Permet aussi de
sauver en .psd ou en mode "flattened" en .png et aussi de sauver dans
la Galerie.
08 décembre 2009
Forêt Nomade/Veltava Metsä au Centre d'exposition de Val-David
L'exposition, une collaboration réunissant vingt artistes de l'Atelier de l'Île et neuf artistes finlandais est présentée jusqu'au 21 février dans le contexte de "Nous irons aux bois..." à la Maison du Village de Val-David.
Chaque artiste a fait un tirage de 5 bandes de 11 pouces x 104 accompagné d'un tirage plus petit d'un détail et d'une petite image numérique. Plus de détails ici.
Ici une version basse résolution (l'originale fait quelques centaines de Mb) de ma bande:
Un détail de l'image faisant partie du livre d'artiste:
Chaque artiste a fait un tirage de 5 bandes de 11 pouces x 104 accompagné d'un tirage plus petit d'un détail et d'une petite image numérique. Plus de détails ici.
Ici une version basse résolution (l'originale fait quelques centaines de Mb) de ma bande:
Un détail de l'image faisant partie du livre d'artiste:
Valises Numériques, projet de livre d'artistes Val-David/Cuba
Maquette de "Tendre la main..." pour le projet Valises Numériques, livre d'artiste.
Je travaille à ce livre d'artiste pour un projet qui réunit des graveur(e)s de l'Atelier de l'Île de Val-David à d'autres artistes de Cuba. C'est un tirage d'un minimum de 9 copies.
Dans mon cas le livre est composé d'un boitier/coffret en bois évidé (tilleul) qui a la forme d'une paire de mains (d'où le titre: Tendre la main...), les images et les textes utiliseront les analogies, aphorismes reliés à la main: "le coeur sur la main", "la main sur le coeur", la main noire (mano negra), la main d'oeuvre, la main gauche (sinistra), un poil dans la main, à main levée, s'en laver les mains, etc.
Les impressions (numériques et traditionnelles, si je trouve le temps) papier seront à l'extérieur et à l'intérieur, le boitier s'ouvre et contiendra, une clé usb contenant les images numériques, leur interprétation en sons), peut-être de petits objets 3D imprimés en stéréolithographie, peut-être des lunettes (cyan magenta) pour la stéréoscopie (pour certaines images 3D de type anaglyphe).
Je voudrais aussi utiliser une encre conductive, je suis en processus de recherche pour utiliser cette encre en intaglio (gravure en creux), qui rendrait ce projet interactif en allumant des DELs, en provoquant de sons, ou d'autres réactions en touchant (commutateurs, senseurs, etc) à certains endroits du texte ou du boitier.
Je travaille à ce livre d'artiste pour un projet qui réunit des graveur(e)s de l'Atelier de l'Île de Val-David à d'autres artistes de Cuba. C'est un tirage d'un minimum de 9 copies.
Dans mon cas le livre est composé d'un boitier/coffret en bois évidé (tilleul) qui a la forme d'une paire de mains (d'où le titre: Tendre la main...), les images et les textes utiliseront les analogies, aphorismes reliés à la main: "le coeur sur la main", "la main sur le coeur", la main noire (mano negra), la main d'oeuvre, la main gauche (sinistra), un poil dans la main, à main levée, s'en laver les mains, etc.
Les impressions (numériques et traditionnelles, si je trouve le temps) papier seront à l'extérieur et à l'intérieur, le boitier s'ouvre et contiendra, une clé usb contenant les images numériques, leur interprétation en sons), peut-être de petits objets 3D imprimés en stéréolithographie, peut-être des lunettes (cyan magenta) pour la stéréoscopie (pour certaines images 3D de type anaglyphe).
Je voudrais aussi utiliser une encre conductive, je suis en processus de recherche pour utiliser cette encre en intaglio (gravure en creux), qui rendrait ce projet interactif en allumant des DELs, en provoquant de sons, ou d'autres réactions en touchant (commutateurs, senseurs, etc) à certains endroits du texte ou du boitier.
06 décembre 2009
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