Sur les arts, la musique, des images, des photos, des liens, à partir de Montréal, de moi, sur la vie, la mienne, vers celle des autres, ici, ailleurs.
31 octobre 2009
16 octobre 2009
Les Clochards célestes
Récemment terminé la relecture du livre "Les clochards célestes" de Jack Kerouac, (Dharma Bums, 1958), traduit de l'anglais par Marc Saporta.
Un extrait (p234): «Et je m'endormais comme un innocent. Sommes-nous des anges déchus qui refusent de croire que rien n'est rien? Sommes-nous venus au monde à la seule fin de perdre ceux que nous aimons, nos amis chers, un par un, et jusqu'à notre vie même pour le prouver? Mais le matin froid revenait et les nuages déferlaient à l'issue de la gorge de l'éclair, comme une fumée géante; le lac demeurait serein et bleu et l'espace vide impassible comme toujours. O dents grinçantes de la terre, où tout cela nous conduira-t-il sinon à quelque douce éternité dorée qui nous révélera combien nous nous sommes trompés et que cette révélation elle-même n'est rien?...»
À re-relire...
Un extrait (p234): «Et je m'endormais comme un innocent. Sommes-nous des anges déchus qui refusent de croire que rien n'est rien? Sommes-nous venus au monde à la seule fin de perdre ceux que nous aimons, nos amis chers, un par un, et jusqu'à notre vie même pour le prouver? Mais le matin froid revenait et les nuages déferlaient à l'issue de la gorge de l'éclair, comme une fumée géante; le lac demeurait serein et bleu et l'espace vide impassible comme toujours. O dents grinçantes de la terre, où tout cela nous conduira-t-il sinon à quelque douce éternité dorée qui nous révélera combien nous nous sommes trompés et que cette révélation elle-même n'est rien?...»
À re-relire...
12 octobre 2009
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