essence d'aspic

J'avais acheté de l'essence d'aspic Lefranc Bourgeois à ma dernière visite cher Omer. En fait c'est de l'essence de lavande qu'on utilise comme diluant pour la peinture à l'huile. L'avantage de cette essence versus la térébenthine ou autres c'est qu'on obtient de plus beaux dégradés, très proche de l'aquarelle mais avec la qualité des pigments à l'huile et la possibilité de faire des glacis en ajoutant possiblement de la térébenthine de Venise. J'y retrouve certains résultats que j'aimais bien dans certaines de mes toiles des années 80.

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Je regarde ma cour, comme si le Nil y coulait, comme si il y poussait des montagnes, comme si les plaines de l'ouest s'y étendaient , comme si des troupeaux de chevaux sauvages y courraient.
Il y a le soleil et ses ombres sur la neige, la mangeoire qui tourne sur son fil, un couple d'écureuils gris s'épouillent dans la lumière.
Passage à la nouvelle version de blogger... so far, so good.

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Si je veux dessiner un matin de janvier, ce n'est pas si simple.
Je peux tenter de reproduire l'impression d'être cette feuille, oubliée par l'hiver, perdue dans la lumière encore rougie du soleil, au sommet de sa branche, elle semble se transformer en cardinal. Je peux aussi tenter de cerner le halo chatoyant qui s'amuse sur un coin de plancher, ou les cristaux qui passent devant la fenêtre pour rejoindre le chapeau blanc d'un cèdre endormi. Je peux prendre un crayon, des pinceaux, et m'essayer. C'est le matin, tout est possible.

on fera mieux la prochaine fois

Dans la lumière d'une après midi de décembre; à travers les prismes d'un verre d'eau; lié à l'essence d'aspic qui donne à l'huile des airs d'aquarelle; une autre version de l'image type.