On n’y est pas encore, on attend la neige qui viendra sans doute.Le mois de novembre n’était pas celui des morts, mais pour moi celui d’un apprentissage à l’atelier La Coulée.
Force est de constater que je ne suis pas Javier Marín ou Benvenuto Cellini, ça ne m’empêchera pas d’essayer d’apprendre encore, et encore.
J’aime le moulage, la prise d’empreintes, ces techniques emplissent les tablettes, permettent la prolifération des objets en favorisant les multiples mais aussi en permettant les variations de pièces semblables mais uniques.
J’aime aussi la cire. Les abeilles nous l’ont offerte, elle est maintenant microcristalline mais toujours aussi sensible et malléable, transformable à l’infini, en passant du liquide au solide, de la fluidité à la fusion jusqu’à être perdue.
Car c’est un des buts de l’exercice et de l’apprentissage, de la technique de la cire perdue.
Moulet, modifier, perdre la cire, la remplacer par le métal, encore à peaufiner, à patiner pour une transmutation un peu moins éphémère.