24 septembre 2024

Contraste Venise/Milan

Après deux semaine à Venise, où la beauté et l’art sont omniprésents on constate d’abord la différence de perspective et de lumière. Bien sur, la météo a beaucoup à y voir; hier en arrivant à la gare il pleuvait des cordes, la capture d’un taxi, la lutte contre les resquilleurs, le temps gris participait à une certaine baisse d’émerveillement presque toujours présent à Venise.


N’empêche, Milan semble offrir, à travers la grisaille, une bonne dose de « chic » et de résilience.






Cet après-midi, promenade sur Via Tortona, elle semble faire le tour d’un grand parc.
plus tôt, expérience agréable pas loin: café Ofelé et Coccole, les cappuccini étaient délicieux, pas trop chers, et les oeufs bénédictines nous ont remis d’aplomb pour marcher dans la ville.
La télé rapporte la présence de Georgia Meloni, sa complicité avec Musk n’étonne pas mais éclaire un peu notre lanterne sur l’état de notre monde.





21 septembre 2024

Bananier vénitien

Au détour d’une venelle un immense bananier se découpe devant un bras de canal. Le vent agite à peine ses larges feuilles ajoutant l’inusité à l’inopiné.

En m’approchant je découvre une fleur et ses fruits.

14 septembre 2024

Tout est beau à Venise

Après quelque jours

Après quelques jours, on ne s’habitue pas. Où que l’on regarde. la beauté est là, ce qui fait que les gens sont aimables, souriants et affables. L’air est doux.

Stranieri uvunque: Des étrangers partout, Toutes les races, toutes les provenances, toutes les expériences se mélangent ici au bord de la lagune.
Les siècles ont les six leurs traces, en strates, ocres, que le temps a érodé pour les remettre au monde.

Les guerriers d’avant, se sont pétrifiés.


08 septembre 2024

8 septembre - YUL/Venise

 Incroyable, on repart…

21:30 ce soir on s’envole.

Je vais essayer d’être plus actif ici, de mettre des photos de notre périple pour les proches;-)

Demain matin on sera à Venise, sérénissimes nous aussi.

23 mai 2024

Re-Florence, c’est pas triste, au contraire.


Ici, le miracle se poursuit, chaque jour, chaque matin, les foules se présententen essaims, en groupes guidés, zombifiés.
Les locauxauscultent les auspices, prient les manes, boivent un espresso.

Nous cherchons les traces de Cellini, de Michel-Ange, de Léon.
Dans les fourrés du bord de l’Arno les troglodytes et les rossignols philomèles jouent les Roméos pour des Juliettes de passage. L’eau coule doucement d’un ponte à l’autre.
Business as usual.



Dans les musées, stoïques les artéfacts font leur boulot, sans effort, à travers les siècles ils nous nargue t par leur pérennité.







Les merles noirs nous toisent, mais restent cois, gardant leurs chants nuptiaux pour les belles des futaies.









On croit rêver.

 

08 mai 2024

Plus ça va…

Le printemps est revenu, imprévisible, impermanent, magique, vert et coloré.

Je poursuis mes tests de patine sur bronze, en fait, je frotte, je brunis, je cire, je rehausse.

Mes petites pièces imparfaites, au fur et à mesure des interventions révèlent des détails cryptiques et poétiques.

On pourrait passer des anéées sur de petites sculptures de bronze, à les patiner, les sabler, les brunir, le repatiner,,, on ontiendrait des milliers de résultats différents.

Trouvailles simples sur les patines à froid: c’est de la chimie basique (pun), cuivre, zinc, et substances acides réagissent rapidement, à suivre.


#sculpture, #patine, #bronze, #art, #cireperdue, #fonderie









07 avril 2024

Curiosités astronomiques

 Les médias font grands frais du prochain alignement de la terre, de notre soleil et de notre lune. Lundi 8 avril, veille de mon 68 ième anniversaire, je ne peux penser qu’à l’éclipse de mon astre personnel, en effet, il y a déjà 18 ans, ma mère nous quittait, un faible dernier soupir qui la liait à notre monde fut son dernier. 

Je suis encore là, étonné, doutant de la réalité de la réalité.

Je continue l’étonnante lecture du Journal de voyage d’Alexandra David-Néel, 11 août 1903 au 26 décembre 1917.

Hier je n’étais pas celui que je suis aujourd’hui. Aujourd’hui, je suis cela: « at tvam asi », demain je ne serai pas celui que je suis. Impermanence.