Ici, le miracle se poursuit, chaque jour, chaque matin, les foules se présententen essaims, en groupes guidés, zombifiés.
Les locauxauscultent les auspices, prient les manes, boivent un espresso.
Nous cherchons les traces de Cellini, de Michel-Ange, de Léon.
Dans les fourrés du bord de l’Arno les troglodytes et les rossignols philomèles jouent les Roméos pour des Juliettes de passage. L’eau coule doucement d’un ponte à l’autre.
Business as usual.
Dans les musées, stoïques les artéfacts font leur boulot, sans effort, à travers les siècles ils nous nargue t par leur pérennité.
Les merles noirs nous toisent, mais restent cois, gardant leurs chants nuptiaux pour les belles des futaies.
On croit rêver.