28 septembre 2024

Qu’est ce que le Québec peut apprendre de l’Italie?

Après deux semaines à Venise et une semaine à Milan, il y a quelques évidences qui ressortent.

Une certaine joie de vivre toute italienne, une attention à l’autre, même étranger, même différent et pauvre. Une manière aussi de laisser faire des affaires, une façon de vivre en mettant de l’avant le bonheur, les enfants, les vieux, les chiens; tout cela simplement, dans la convivialité. Ça fait partie du quotidien: Buongiorno, Grazzie mille. 

Au resto: oui il y a un « coperto » pour poser son derrière sur une chaise en terrasse; il y a des taxes, elles sont incluses, il semble que les serveurs sont bien payés puisqu’ilsmfont très bien leur travail, avec amabilité, pas toujours super rapidement, mais à la fin tout est clair: ça coûte tant, on vous montre la facture, vous devez la regarder, l’accepter, la payer; il n’y a pas 15/18/20% pour un mauvais service.

Il faut traverser aux passages piétonniers, les voitures s’arrêtent. Même les tramways s’arrêtent, les gens ne sont pas aveuglés par leur stress, leur boulot. Il y a des fleurs aux fenêtres, les gens prennent le temps de vivre.

Mais oui, Milan c’est sali de graffiti, des petits sac à caca des chiens traînent ça et là; il y a beaucoup de travaux.






24 septembre 2024

Déjà seulement un souvenir…

Paul Pfeiffer au Palazzo Grassi de Mr. Pineault, auprès de Julie Mehretu et d’autres astres valait à lui seul le détour etdonnait définitivement l’envie d’en savoir plus sur sa démarche et ses oeuvres précédentes.

Ces oeuvres-ci se réfèrent à Justin Bieber et en font, du coup (comme disent les français), une icone quasi religieuse de la culture populaire.

PAUL PFEIFFER, Incarnator (Manila), 2021, Leg on Branch, Bois de balayong,

Sculpteur: Rolly CordezPaete, Laguna, Les Philippines, 69 x 54 cm, Collection particulière

PAUL PFEIFFER

Incarnator (Manila), 2021

Justin Bieber Torso (Manila)






https://www.artforum.com/columns/paul-pfeiffer-169854/

Contraste Venise/Milan

Après deux semaine à Venise, où la beauté et l’art sont omniprésents on constate d’abord la différence de perspective et de lumière. Bien sur, la météo a beaucoup à y voir; hier en arrivant à la gare il pleuvait des cordes, la capture d’un taxi, la lutte contre les resquilleurs, le temps gris participait à une certaine baisse d’émerveillement presque toujours présent à Venise.


N’empêche, Milan semble offrir, à travers la grisaille, une bonne dose de « chic » et de résilience.






Cet après-midi, promenade sur Via Tortona, elle semble faire le tour d’un grand parc.
plus tôt, expérience agréable pas loin: café Ofelé et Coccole, les cappuccini étaient délicieux, pas trop chers, et les oeufs bénédictines nous ont remis d’aplomb pour marcher dans la ville.
La télé rapporte la présence de Georgia Meloni, sa complicité avec Musk n’étonne pas mais éclaire un peu notre lanterne sur l’état de notre monde.





21 septembre 2024

Bananier vénitien

Au détour d’une venelle un immense bananier se découpe devant un bras de canal. Le vent agite à peine ses larges feuilles ajoutant l’inusité à l’inopiné.

En m’approchant je découvre une fleur et ses fruits.

14 septembre 2024

Tout est beau à Venise

Après quelque jours

Après quelques jours, on ne s’habitue pas. Où que l’on regarde. la beauté est là, ce qui fait que les gens sont aimables, souriants et affables. L’air est doux.

Stranieri uvunque: Des étrangers partout, Toutes les races, toutes les provenances, toutes les expériences se mélangent ici au bord de la lagune.
Les siècles ont les six leurs traces, en strates, ocres, que le temps a érodé pour les remettre au monde.

Les guerriers d’avant, se sont pétrifiés.


08 septembre 2024

8 septembre - YUL/Venise

 Incroyable, on repart…

21:30 ce soir on s’envole.

Je vais essayer d’être plus actif ici, de mettre des photos de notre périple pour les proches;-)

Demain matin on sera à Venise, sérénissimes nous aussi.