Parce que ça augure bien.
Après un bon bain de vieilles photos et objets obsolètes on peut mesurer au quart de poil l’inncomprehensibilité des choses.
Sur les arts, la musique, des images, des photos, des liens, à partir de Montréal, de moi, sur la vie, la mienne, vers celle des autres, ici, ailleurs.
Parce que ça augure bien.
Après un bon bain de vieilles photos et objets obsolètes on peut mesurer au quart de poil l’inncomprehensibilité des choses.
Nous serons en quelque sorte « éclaboussés » par l’influence américaine et leur élection d’un(e) nouveau(velle) président(e) aux usa, la tendance politique mondiale n’est déjà pas réjouissante, et là on se trouve en position pour participer à un très mauvais film de réalité-politique-fiction.
Nos espérances ne comptent plus. On verra ce que l’avenir réserve à l’humanité.
Je lisais hier qu’Elon Musk possédait dorénavant 2/3 des satellites qui tournent autour de notre planète…Il y a de quoi être très inquiets.
Trève de politique-railleries.
30 000 pieds dans les airs le vol 409 vont nous ramener à Montréal pour le moment on va vol, on vole à travers des soubresaults des turbulences.
Quand même l’âme en paix, malgré la bizarrereté de la situation, voir les cumulus d’en haut, sentir un peu la rotondité de la planète, on est parti de Venise maintenant on passe au-dessus de Londres, et la vitesse au sol est de 527 km heures.
Tout baigne.
Notre arrivée est prévue dans les 6h26, on recule dans le temps. On récupère les moments perdus au départ, on va passer au-dessus de Dublin et ensuite à travers l’océan Atlantique du Nord; la température extérieure est de -58 °C -72 °F
Omelette norvégienne…
Antonin Carême…
Auguste Escoffier.
À 68 ans je me cherche encore.
Matin de départ, habituels nuages en bandes passantes au dessus du lac. Pas de pluie, pas de gros soleil non plus.
On prendra le train vers Milan à partir de Côme tantôt. On espère que notre taxi sera fiable.
Ensuite vers la gare et cetera. Vet aprèsm on devrait être en balieue de Venise après la gare de Santa Lucia.
Samedi, il y a toujours quelque chose dans l’air.
Restés autour de notre point d’encrage, bord de piscine justex au cas, s’il nous prenait l’envie de plonger, mais non, trop froais; mais il faisait chaud pour guetter les lézards et les énormes sauterelles, grosses comme des oiseaux qui se promènent parfois, parasol, chaise longue à ombrelle puis avec la baisse du soleil l’envie de rentrer.
Le site est superbe, l’air est vif; on goûte la fin de la saison.
Mais pour les 3000 résidents de Bellagio, la plupart des touristes partis il restera les vendanges tardives et la récolte
De larges nappes de nuages prenant des allures de dragons allégoriques se fraient un chemin au dessus du lac de Côme; que se passe-t-il dans les forêts tout autour ? Il doit y avoir des lapins, des sangliers, des cerfs, qui peuplent les cimes aux rares visiteurs réservées aux randonneurs agiles qui connaissent ces lieux isolés parsemés de gîtes et de refuges où se réchauffer après l’ascension.
Le lac ne gèle pas; il neige parfois, quel spectacle cela doit être.
Hier, après hésitations, nous sommes allé souper pour célébrer encore, la fin du voyage, le périple d’un mois de découvertes et d’émerveillements; car il faut être bien blasé pour quitter Venise sans être standhalisé; pour découvrir Milan et en être ennuyé; pour aborder les escarpements de Bellagio sans un petit vertige.
À tout ceux qui ont vu Venise en un jour ou n’en ont même pas eu envie, quelle tristesse; d’autres ont tout laissé pour y refaire une vie.
Alors ce souper ? Entre Bellagio et Olivetto, sur le bord de la route: Salice Blu, l’entreprise d’un jeune couple, gastronomique, oenologique, expérimental; on est bien tombé, c’est juste en bas de la Villa dei Sogni, à pieds sur la via privata Serpale, 3 minutes en escaliers. On a pris un repas dégustation accompagné de vins choisis, tout était délicieux, le service attentif sans être guindé.
Je me questionne encore sur la petite machine pistolet à bulles de fumées odorantes versées en grappes sur notre plat; cuisine moléculaire ? alchimie de terroirs ? En tous cas c’était bon.
Le couple organise aussi des cours, des dégustations, des élèves soupaient fiers de leur tablier.
Merci la Vie…
C’est beau toutes ces villas peintes ochre, terre de Sienne, avec leurs toits d’adobe aux cheminées couvertes de petites maisons.
Il fait frais. Qui taille ces ifs ? Sont faits comme ça ?
Mais comme toutes ces destinations 5 étoiles, Bellagio est entouré de mille autres endroits anonymes, tout aussi beau, et beaucoup moins dispendieux. Aussi moins achalandés ce qui veut bien dire qu’on y trouve moins d’achalants.
Bon, ceci dit, le soleil sort des nuages et blanchit les falaises d’Ortonella, la commune qu’on voit de notre terrasse. À moins que ce ne soit Fiumilatte, google me montre aussi le ristoranti Crotto di Pino…
https://maps.app.goo.gl/wn8X1e7PmMU6eLFk6?g_st=com.google.maps.preview.copy
On y accepte les chiens, c’est souvent le cas en Italie.
Du coup le ciel s’est dégagé.
Profonde respiration. L’air est frais, Georges arrive dans son hydravion.
JF Nadeau Le Devoir cite:
Le 1er octobre 1684, décès de Pierre Corneille. «Le monde est un chaos, et son désordre excède tout ce qu’on y voudrait apporter de remède.»
C’est un peu exagéré.
Après deux semaines à Venise et une semaine à Milan, il y a quelques évidences qui ressortent.
Une certaine joie de vivre toute italienne, une attention à l’autre, même étranger, même différent et pauvre. Une manière aussi de laisser faire des affaires, une façon de vivre en mettant de l’avant le bonheur, les enfants, les vieux, les chiens; tout cela simplement, dans la convivialité. Ça fait partie du quotidien: Buongiorno, Grazzie mille.
Au resto: oui il y a un « coperto » pour poser son derrière sur une chaise en terrasse; il y a des taxes, elles sont incluses, il semble que les serveurs sont bien payés puisqu’ilsmfont très bien leur travail, avec amabilité, pas toujours super rapidement, mais à la fin tout est clair: ça coûte tant, on vous montre la facture, vous devez la regarder, l’accepter, la payer; il n’y a pas 15/18/20% pour un mauvais service.
Il faut traverser aux passages piétonniers, les voitures s’arrêtent. Même les tramways s’arrêtent, les gens ne sont pas aveuglés par leur stress, leur boulot. Il y a des fleurs aux fenêtres, les gens prennent le temps de vivre.
Mais oui, Milan c’est sali de graffiti, des petits sac à caca des chiens traînent ça et là; il y a beaucoup de travaux.
Paul Pfeiffer au Palazzo Grassi de Mr. Pineault, auprès de Julie Mehretu et d’autres astres valait à lui seul le détour etdonnait définitivement l’envie d’en savoir plus sur sa démarche et ses oeuvres précédentes.
Ces oeuvres-ci se réfèrent à Justin Bieber et en font, du coup (comme disent les français), une icone quasi religieuse de la culture populaire.
PAUL PFEIFFER, Incarnator (Manila), 2021, Leg on Branch, Bois de balayong,
PAUL PFEIFFER
Incarnator (Manila), 2021
Justin Bieber Torso (Manila)