05 novembre 2024

À l’aurore de la démocratie ?

Nous serons en quelque sorte « éclaboussés » par l’influence américaine et leur élection d’un(e) nouveau(velle) président(e) aux usa, la tendance politique mondiale n’est déjà pas réjouissante, et là on se trouve en position pour participer à un très mauvais film de réalité-politique-fiction.

Nos espérances ne comptent plus. On verra ce que l’avenir réserve à l’humanité.

Je lisais hier qu’Elon Musk possédait dorénavant 2/3 des satellites qui tournent autour de notre planète…Il y a de quoi être très inquiets. 

Trève de politique-railleries.

07 octobre 2024

Venise-Montréal

 30 000 pieds dans les airs le vol 409 vont nous ramener à Montréal pour le moment on va vol, on vole à travers des soubresaults des turbulences. 

Quand même l’âme en paix, malgré la bizarrereté de la situation, voir les cumulus d’en haut, sentir un peu la rotondité de la planète, on est parti de Venise maintenant on passe au-dessus de Londres, et la vitesse au sol est de 527 km heures.

Tout baigne. 

Notre arrivée est prévue dans les 6h26, on recule dans le temps. On récupère les moments perdus au départ, on va passer au-dessus de Dublin et ensuite à travers l’océan Atlantique du Nord; la température extérieure est de -58 °C -72 °F

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Omelette norvégienne…

Antonin Carême…

Auguste Escoffier.


À 68 ans je me cherche encore.

06 octobre 2024

Bellagiooooo !

 Matin de départ, habituels nuages en bandes passantes au dessus du lac. Pas de pluie, pas de gros soleil non plus.

On prendra le train vers Milan à partir de Côme tantôt. On espère que notre taxi sera fiable.

Ensuite vers la gare et cetera. Vet aprèsm on devrait être en balieue de Venise après la gare de Santa Lucia.

05 octobre 2024

Journée de rêve à Villa dei Sogni

 Samedi, il y a toujours quelque chose dans l’air.

Restés autour de notre point d’encrage, bord de piscine justex au cas, s’il nous prenait l’envie de plonger, mais non, trop froais; mais il faisait chaud pour guetter les lézards et les énormes sauterelles, grosses comme des oiseaux qui se promènent parfois, parasol, chaise longue à ombrelle puis avec la baisse du soleil l’envie de rentrer.





04 octobre 2024

Bellagio, fin de semaine, fin de voyage

Le site est superbe, l’air est vif; on goûte la fin de la saison.

Mais pour les 3000 résidents de Bellagio, la plupart des touristes partis il restera les vendanges tardives et la récolte 

De larges nappes de nuages prenant des allures de dragons allégoriques se fraient un chemin au dessus du lac de Côme; que se passe-t-il dans les forêts tout autour ? Il doit y avoir des lapins, des sangliers, des cerfs, qui peuplent les cimes aux rares visiteurs réservées aux randonneurs agiles qui connaissent ces lieux isolés parsemés de gîtes et de refuges où se réchauffer après l’ascension.

Le lac ne gèle pas; il neige parfois, quel spectacle cela doit être.

Hier, après hésitations, nous sommes allé souper pour célébrer encore, la fin du voyage, le périple d’un mois de découvertes et d’émerveillements; car il faut être bien blasé pour quitter Venise sans être standhalisé; pour découvrir Milan et en être ennuyé; pour aborder les escarpements de Bellagio sans un petit vertige.

À tout ceux qui ont vu Venise en un jour ou n’en ont même pas eu envie, quelle tristesse; d’autres ont tout laissé pour y refaire une vie.

Alors ce souper ? Entre Bellagio et Olivetto, sur le bord de la route: Salice Blu, l’entreprise d’un jeune couple, gastronomique, oenologique, expérimental; on est bien tombé, c’est juste en bas de la Villa dei Sogni, à pieds sur la via privata Serpale, 3 minutes en escaliers. On a pris un repas dégustation accompagné de vins choisis, tout était délicieux, le service attentif sans être guindé.

Je me questionne encore sur la petite machine pistolet à bulles de fumées odorantes versées en grappes sur notre plat; cuisine moléculaire ? alchimie de terroirs ? En tous cas c’était bon.

Le couple organise aussi des cours, des dégustations, des élèves soupaient fiers de leur tablier.







Merci la Vie…




02 octobre 2024

Hier la brume ce matin soleil

Midi la cloche sonne.

 

On s’asseoit un peu derrière, à l’ombre.

C’est beau toutes ces villas peintes ochre, terre de Sienne, avec leurs toits d’adobe aux cheminées couvertes de petites maisons.

Il fait frais. Qui taille ces ifs ? Sont faits comme ça ?





01 octobre 2024

Belllllagio



 De toutes les destinations qui font rêver Bellagio se distingue par une qualité de vie toute italienne où se mêlent la vie bien ordinaire et les amateurs de nespresso comme Georges Cloony; La demeure de Georges de l’autre côté de Bellagio est d’ailleurs répertoriée sur google map, on imagine la tralée de fans qui gravite devant la casa…

Mais comme toutes ces destinations 5 étoiles, Bellagio est entouré de mille autres endroits anonymes, tout aussi beau, et beaucoup moins dispendieux. Aussi moins achalandés ce qui veut bien dire qu’on y trouve moins d’achalants.



Bon, ceci dit, le soleil sort des nuages et blanchit les falaises d’Ortonella, la commune qu’on voit de notre terrasse. À moins que ce ne soit Fiumilatte, google me montre aussi le ristoranti Crotto di Pino…

https://maps.app.goo.gl/wn8X1e7PmMU6eLFk6?g_st=com.google.maps.preview.copy

On y accepte les chiens, c’est souvent le cas en Italie.

Du coup le ciel s’est dégagé.


Profonde respiration. L’air est frais, Georges arrive dans son hydravion.

JF Nadeau Le Devoir cite:

Le 1er octobre 1684, décès de Pierre Corneille. «Le monde est un chaos, et son désordre excède tout ce qu’on y voudrait apporter de remède.»

C’est un peu exagéré.


28 septembre 2024

Qu’est ce que le Québec peut apprendre de l’Italie?

Après deux semaines à Venise et une semaine à Milan, il y a quelques évidences qui ressortent.

Une certaine joie de vivre toute italienne, une attention à l’autre, même étranger, même différent et pauvre. Une manière aussi de laisser faire des affaires, une façon de vivre en mettant de l’avant le bonheur, les enfants, les vieux, les chiens; tout cela simplement, dans la convivialité. Ça fait partie du quotidien: Buongiorno, Grazzie mille. 

Au resto: oui il y a un « coperto » pour poser son derrière sur une chaise en terrasse; il y a des taxes, elles sont incluses, il semble que les serveurs sont bien payés puisqu’ilsmfont très bien leur travail, avec amabilité, pas toujours super rapidement, mais à la fin tout est clair: ça coûte tant, on vous montre la facture, vous devez la regarder, l’accepter, la payer; il n’y a pas 15/18/20% pour un mauvais service.

Il faut traverser aux passages piétonniers, les voitures s’arrêtent. Même les tramways s’arrêtent, les gens ne sont pas aveuglés par leur stress, leur boulot. Il y a des fleurs aux fenêtres, les gens prennent le temps de vivre.

Mais oui, Milan c’est sali de graffiti, des petits sac à caca des chiens traînent ça et là; il y a beaucoup de travaux.






24 septembre 2024

Déjà seulement un souvenir…

Paul Pfeiffer au Palazzo Grassi de Mr. Pineault, auprès de Julie Mehretu et d’autres astres valait à lui seul le détour etdonnait définitivement l’envie d’en savoir plus sur sa démarche et ses oeuvres précédentes.

Ces oeuvres-ci se réfèrent à Justin Bieber et en font, du coup (comme disent les français), une icone quasi religieuse de la culture populaire.

PAUL PFEIFFER, Incarnator (Manila), 2021, Leg on Branch, Bois de balayong,

Sculpteur: Rolly CordezPaete, Laguna, Les Philippines, 69 x 54 cm, Collection particulière

PAUL PFEIFFER

Incarnator (Manila), 2021

Justin Bieber Torso (Manila)






https://www.artforum.com/columns/paul-pfeiffer-169854/

Contraste Venise/Milan

Après deux semaine à Venise, où la beauté et l’art sont omniprésents on constate d’abord la différence de perspective et de lumière. Bien sur, la météo a beaucoup à y voir; hier en arrivant à la gare il pleuvait des cordes, la capture d’un taxi, la lutte contre les resquilleurs, le temps gris participait à une certaine baisse d’émerveillement presque toujours présent à Venise.


N’empêche, Milan semble offrir, à travers la grisaille, une bonne dose de « chic » et de résilience.






Cet après-midi, promenade sur Via Tortona, elle semble faire le tour d’un grand parc.
plus tôt, expérience agréable pas loin: café Ofelé et Coccole, les cappuccini étaient délicieux, pas trop chers, et les oeufs bénédictines nous ont remis d’aplomb pour marcher dans la ville.
La télé rapporte la présence de Georgia Meloni, sa complicité avec Musk n’étonne pas mais éclaire un peu notre lanterne sur l’état de notre monde.